Recherches
Publication sur les exposés de classe en Histoire et archéologie
Les techniques matérielles de la peinture et de la sculpture
PLAN
INTRODUCTION
I- LES TECHNIQUES MATERIELLES DE LA PEINTURE
1-Définition et origine de la peinture
2-Les différentes techniques de la peinture
3-Les différents supports
4-Les différents procédés
II- LES TECHNIQUES MATERIELLES DE LA SCULPTURE
1-Définition de la sculpture
2-Les techniques de la sculpture
a- Le modelage
b- La taille
c- L’assemblage
d- La stéréo-lithographie
3-Les matériaux
4-Les types de sculptures
a- La sculpture extrême
b- La sculpture éphémère
5-Les formes de sculptures
a- Le relief
b- La ronde-bosse
CONCLUSION
INTRODUCTION
Depuis l’apparition de l’homme jusqu’ à nos jours, différentes manifestations artistiques ont accompagné sa vie. En effet l’objectif de l’art à travers la peinture, la sculpture tout comme les autres arts peut être la recherche de l’esthétique voire dénoncer certains maux de la société. C’est dans cette optique que le travail qui nous incombe concerne les techniques matérielles de la peinture et de la sculpture.
Au cours de notre analyse nous tenterons de donner la définition, l’origine de la peinture ainsi que ses différentes techniques matérielles avant d’évoquer l’étude de la sculpture en donnant sa définition; son origine et ses différentes techniques.
I- LES TECHNIQUES MATERIELLES DE LA PEINTURE
1- Définition et origine de la peinture
Le mot peinture vient du latin ‘’pingere’’, ’’pictus’’ : broder, d’où ‘’pictor : peintre’’ et ‘’pictura : peinture’’, ’’pigmentum : couleur’’, ’’la peinture est donc l’art et la technique de l’expression, figurative ou non, par les formes et les couleurs, dans les deux sens de la toile du panneau, de la feuille de papier, du mur…’’
Les plus anciennes traces montrant l’emploi d’une technique picturale furent trouvées dans les grottes préhistorique(Chauvet, Lascaux et Altamira).Les peintures rupestres furent réalisées à partir d’ocre, d’argiles de charbons ou de craies réduites en poudre et mélangés à de l’eau ou d’autres liquides comme des sécrétions humaines telles la salive ou du sang animal. Plusieurs techniques étaient employées pour appliquer la peinture, soit avec les mains, soit en utilisant une brosse rudimentaire dont on a trouvé des vestiges dans les grottes, soit en vaporisant la peinture avec la bouche. L’évolution de la peinture est liée à l’évolution des techniques mais aussi à l’évolution de la perception du monde par les hommes.
2- Les différentes techniques de la peinture
Parmi les principales techniques, nous pouvons citer :
- La fresque ou peinture à la chaux pratiquée depuis l’antiquité et redécouverte à la renaissance ;
- La tempera apparue au moyen âge
- La peinture à l’huile apparue à la fin du moyen âge
- L’aquarelle, longtemps technique d’étude, devenu à partir du XIXe siècle et surtout fin xxè siècle, une technique à part entière.
- La gouache, variante opaque de l’aquarelle, beaucoup pratiquée en milieu scolaire.
- La peinture acrylique et la peinture vinylique apparues au début des années 1950.
Trois(03) éléments sont à la base de chacune de ces techniques, nous avons : Les pigments, des substances colorantes généralement insolubles, qui ne s’imprègnent pas tels quels sur le support sur lequel on applique sont les mêmes quelque soit la technique et qui définissent l’étendue de la palette colorée ;
Le liant, élément servant à mêler et à enrober la poudre de pigment afin de former une pâte épaisse ou fluide qui se laissera fixer sur le support, diffère selon la technique et qui définit sa spécificité.
Le support de la peinture qui doit être adapté à chaque technique selon sa nature et ses compatibilités.
3- Les différents supports
Le support est le matériau sur lequel est apposée la peinture. Dans le domaine artistique les supports sont variés :
- Le mur pour la fresque
- La toile qui a remplacé le bois à la renaissance convient bien aux peintures en pâte (peinture à l’huile, acrylique).Les deux doivent subir une préparation à l’aide d’un enduit ou apprêt. Le papier est le support privilégié des peintures à l’eau (aquarelle, gouache) et du pastel (sec ou gras).
4- Les différents procédés
Certains procédés picturaux sont étroitement liés à l’utilisation d’une technique picturale spécifique ; jusqu’à parfois devenir la marque d’un artiste ou d’une époque. Nous avons :
- Le sfumato de Léonard de Vinci a été élaboré grâce à la peinture à l’huile.
- Les empâtements, possibles à l’huile (et aujourd’hui à l’acrylique), furent prisés par les impressionnistes.
- La technique ‘alla prima’ est pratiquée à l’huile et à l’acrylique.
- L’action painting (Jackson Pollock) est née avec l’apparition de la peinture acrylique.
- La technique mouillée sur mouillée est propre à l’aquarelle contemporaine.
II- LES TECHNIQUES DE LA SCULPTURE
1- Définition de la sculpture
La sculpture est une activité qui consiste à concevoir et réaliser des formes en volume, en relief, soit en ronde-bosse, en haut-relief, en bas-relief ; par modelage, par taille directe, par soudure ou assemblage.
Le mot ’’sculpture’’ vient étymologiquement du latin <<sculpere>> qui signifie <<taille>>ou<<enlever des morceaux à une pierre>>.Cette définition, qui distingue <<sculpture>>et<<modelage>>, illustre l’importance donnée à la taille de la pierre dans la civilisation romaine. Au Xe siècle, on parle d’<<ymagier>>et la plupart des temps, le travail du sculpteur est un travail d’équipe avec un maitre et des tailleurs de pierre (voir architecture romane et art roman).Plusieurs équipes travaillent simultanément sur les grands chantiers des cathédrales.
2- Les techniques de la sculpture
a- Le modelage
L’idée de modelage fait tout de suite penser à la pâte à modeler que l’on travaille si facilement avec les doigts. C’est la technique la plus primitive et la plus directe de mise en forme d’un solide plastique, en l’occurrence la terre ou l’argile (grès, porcelaine, ou faïence).Le modelage en terre n’a cessé d’être pratiquée au fil des siècles. Dans un bon nombre des cas, il a permis au sculpteur de préciser sa pensée. Il a rarement eu un caractère définitif à cause de sa fragilité mais à partir de la renaissance, il se voit attribuer un caractère privilégié puisque le sculpteur exécute tous ses modèles en terre et donne à reproduire ses œuvres à des mouleurs, fondeurs ou praticiens (agrandisseurs).
Beaucoup d’artistes modernes en quête de nouveauté emploient pour leurs créations des matériaux inattendus : des tôles, des pièces métalliques et même des matières plastiques La méthode consiste à ajouter de la matière d’un ou plusieurs centres qui deviendront <<l’âme>>de la sculpture. Cette technique du modelage s’applique aux matériaux dits <<plastiques>>. C’est-à-dire susceptibles d’être déformer de façon réversible sous l’effet de forces minimes (l’argile, la cire, le plâtre et des pâtes à modeler diverses). A tout moment de la matière peut être retirée ou ajoutée; les<<repentirs>> sont permis (jusqu’à un certain point). Cependant la souplesse du matériau permet d’enregistrer les impressions les plus fugitives avec une liberté totale. La limitation principale du matériau réside dans sa résistance souvent assez faible. Le séchage lent de la sculpture est l’étape suivante pour l’argile et le plâtre, le refroidissement pour la cire et la cuisson pour l’argile sèche
b- La taille
La taille, dont le principe est de souscrire, à l’aide d’un outil persécuté par un galet (préhistoire) ou une massette, des éclats dans une matière dure pour dégager de sa gangue une forme : il existe deux techniques fondamentales de taille pour sculpter la pierre ou le bois :
La taille directe, sans croquis préalable ni modèle et qui tient compte de la forme originelle du bloc pour faire émerger une forme imaginée par le sculpteur, et la taille avec mises aux points, qui recopie fidèlement un modèle à partir de mesures exactes.
c- L’assemblage
L’assemblage consiste à assembler des objets divers lieux ou du quotidien ensemble pour former une sculpture unique.
d- La stéréo-lithographie
La stéréo-lithographie, ou prototypage rapide, permet de créer un volume d’après des données informatiques crées ex-nihilo ou scannées d’après un modèle réel en trois dimensions.
3- Les matériaux
Traditionnellement, les matériaux utilisés en sculpture sont généralement d’origine minérale, la pierre (marbre, granite, calcaire, jade) ; le ciment (qui peut être moulé) ou le béton (en taille directe dans la période de prise). L’argile (porcelaine, terre cuite, pâte fumo qui sèchent ou four ou la terre glaise qui sèche à l’air libre en 24heures), mais peuvent également être en métal (bronze, acier, aluminium, étain) et encore d’origine animale tel l’ivoire et végétale tel le bois, certains fruits, légumes ou cucurbitacées (la citrouille, d’halloween).
La sculpture moderne et contemporaine utilise également le textile (déjà utilisé depuis le XVIe siècle, comme sur <<Marietta>>, le verre, le sel, le sable : (les châteaux de sable), la glace, l’eau, les cristaux liquides et d’autres matériaux fabriqués par l’homme, tels que les matières plastiques, et en particulier les PMM (polymétacrylate de méthyle) connus sous des noms déposés comme Plexiglas ou Altuglas, ainsi que n’importe quel objet trouvé. Le papier mâché est également et extrêmement économique et les techniques de réalisation de sculpture avec ce matériau sont simples à mettre en œuvre. Aussi, les possibilités d’association avec d’autres matières sont quasi illimités.
Dans les derniers écrits, Joan Muo affirme même qu’à l’avenir, on pourrait imaginer des sculptures utilisant les gaz comme matériaux. Lui faisant écho, Louis Leygues, dans son discours de réception de Nicolas Schöffer à l’académie des Beaux-arts, définissait ainsi la sculpture.
4- Les types de sculptures
a- La sculpture extrême
Dès le début du XXe siècle, on note chez plusieurs artistes une forte envie de se dissocier du naturalisme, réalisme et l’art figuratif : <<ce n’est pas la forme extérieure des choses qui est réelle, mais leur essence. A partir de cette vérité, personne ne peut exprimer la réalité en imitant la surface externe des choses>>(Brancusi).
Si Brancusi est l’incontestable fondateur de la sculpture moderne et le maitre, la réduction afin de parvenir à la forme artistique pure, Marcel Duchamp est <<l’inventeur>> des ready-made. Brancusi, suit systématiquement, l’esprit primordial et les principes fondamentaux de la forme, la dégageant des aspects éphémères, accidentels ou contingents. Le ready-made est un objet trouvé, considéré par son caractère esthétique comme une œuvre d’art. La réalisation d’un ready-made consiste, en effet à choisir un objet manufacturé et le désigner, donc le définir, comme œuvre d’art. La démarche initiée par Brancusi et Duchamp a donné naissance à une grande partie de pratiques artistiques modernes et contemporaines tels que le non-figuratif, l’assemblage, l’accumulation, l’installation, le in-situ, le concept Hundertwasser, le concept Gaudi, le concept Botano, et plusieurs autres.
b- Sculpture éphémère
Elle consiste à faire de la sculpture sur glace. Par exemple chaque année, au début de février, se déroule à l’occasion du festival de la neige de Sapporo un grand concours de sculpture sur glace. En France, l’équivalent est le festival de Valloire, et au Québec, celui du Carnaval de Québec, sculpture de sable sur la cote belge.
5- Les formes de sculpture
On distingue deux grandes catégories de sculptures à savoir le relief et la ronde-bosse.
a- Le relief
Le relief est une sculpture qui demeure attachée à un arrière-plan, se dressant hors de cet arrière-plan, Se dressant hors de cet arrière-plan. Selon le degré de projection des figures au dessus du plan, les reliefs sont qualifiés différemment : le relief écrasé (stacciato relievo) : dont le relief est très faible. Les contours des figures finement incisés (ex certains reliefs assyriens). Notons que dans la catégorie du relief nous distinguons :
- Le bas relief (basso-relievo) : l’avancée d’une figure hors du plan est inférieure à la moitié de son volume, sans contre dépouille. Le moyen ou demi-relief (mezzon-relievo): L’avancée de la figure hors du plan est égale ou légèrement supérieure à la moitié de son volume, avec parfois de légères-contre-dépouilles.
- Le haut relief (alto-relievo) les formes sont quasiment complètes(en ce qui concerne leur volume), mais elles restent attachées au fond. Certaines parties(les membres, la tête) sont complètement détachées et en contre-dépouille.
- L’intaille est un relief où le sujet est incisé dans l’épaisseur de la surface plane. Celle-ci a été utilisée par les égyptiens, d’où le nom de<<relief égyptien>>. Un autre nom de l’intaille est<<relief comme l’anaglyptique>> les parties les plus hautes de la figure affleurent à la surface, tandis que leurs contours sont profondément entaillés de façon à accentuer l’impression de volume. C’est en quelque sorte un procédé de gravure.
b- La ronde-bosse
La ronde-bosse est une sculpture conçue de façon à pouvoir être observée de tous les côtés, ou presque tous les côtés. La ronde-bosse repose souvent sur le sol ou sur un socle. Elle est parfois logée dans une niche.
CONCLUSION
En somme, nous pouvons dire que la peinture et la sculpture occupent une place importante dans le domaine de l’art. Elles ont subi des modifications multiples sur le plan technique et matériel dans le temps et dans l’espace à des époques bien précises dans l’histoire. Les œuvres sculptées en bois, en pierre, en ivoire de même que la peinture ont souvent montré le mode de vie et la culture de certains peuples. Dans le domaine de l’art, la peinture et la sculpture ont servi de sources aux historiens pour l’écriture de l’histoire des peuples.
Les sociétés à pouvoir centralisé
INTRODUCTION
Situé au carrefour des routes caravanières, les pays de la HAUTE –VOLTA actuel BURKINA FASO furent, très tôt, convoités par les pays industrialises d’EUROPE à la fin du XIX ième siècle. Ils furent l’objet d’une rivalité vive entre l’Allemagne, l’Angleterre et la France qui voulaient chacun les occuper. En effet, la colonisation étant dans son principe une extorsion de richesse et de travail, elle portait en soi les causes de son rejet subit de la part des colonisés. C’est ainsi que les peuples des pays de la Haute- Volta constitués des sociétés à pouvoir centralisé et lignagère menèrent une résistance aux colons. De ce fait notre étude portera sur celle des sociétés à pouvoir centralisé. Pour mieux approfondir notre réflexion, nous ferons d’abord une brève présentation des sociétés à pouvoir centralisé, ensuite nous donnerons les causes et les formes de ces résistances et enfin nous analyserons les conséquences de celles-ci.
I. PRESENTATION DES SOCIETES A POUVOIR CENTRALISE
1. AU MOOGHO
a. LE ROYAUME DE OUAGADOUGOU
A la fin du XIIIème siècle, un fils de Naaba ZOUNGR ANA soumis les Nyonyossé des régions de Zignaré, Boussouma, Boulsa, La-todin. Lorsqu’ il devient roi de Tenkodogo à la mort de Naaba Ouédraogo, il avait déjà constitué le royaume d’Oubritenga qui s’appellera plus tard le royaume de OUAGADOUGOU dont Oubri fut le premier MOOGO NAABA.
b- LE ROYAUME DE YATENGA
Fondé à la fin du XVI siècle par YADEGA, le royaume de YATENGA était beaucoup moins étendu. Plusieurs villes furent tour à tour sa capitale, la derniere fut OUAHIGOUYA au XVIIième siècle.
Les moosi de Yatenga avaient pour voisins les Habés ou les Dogons, habitants des falaises situées entre Bandiagara et Hombori. Ce peuple a toujours conservé son indépendance et, de nos jours encore il a gardé de curieuses coutumes.
c. LE ROYAUME DE TENKODOGO
Les fondateurs des royaumes du Yatenga et Ouagadougou sont des descendants de Ouédraogo fondateur du royaume de Tenkodogo. Situé au Sud-est du Burkina Faso actuel, le royaume de Tenkodogo fut le premier royaume des Moosi, descendants des dagomba et des Mampoursi, venus du royaume de Gambaga au début du XIIIième siècle.
2. LES ROYAUMES GOULMANTIEBA
Les royaumes Goulmantieba ont été fondes à partir du XVIème siècle .Les Burkimba venus, de la rive gauche du Niger et conduit par Diaba Lompo en firent les fondateurs.la communauté goulmantié actuel est née du métissage entre les Burkimba et les autochtones Goulmantieba.
Au XVIIIième siècle le Goulma était bien organisé, il comprenait des royaumes indépendants et des royaumes autochtones, unis par la culture et la fidélité au Numbado.
3. L’EMIRAT PEULH DU LIPTAAKO
Le Liptaako a été fonde au début du XIXième siècle par les peulhs Féroobé.c’était un Emirat ; le roi gouvernait selon la loi du Coran.il régnait sur une société divisée en couches distinctes. L’élevage, l’agriculture et le commerce constituaient les principales richesses du pays.
II.LES CAUSES DE LA RESISTANCE
- 1. LES CAUSES POLITIQUES
La politique des amendes, il existait deux types d’amendes : l’amende de guerre et celle politique. La première qui sanctionnait les défaites des indigènes au temps de la conquête, fut remplacée par la seconde qui punissait les actes de résistance. L’application de la justice française ajouta aux deux exemples cites un troisième type d’amende : la judiciaire. Perçut au début de la colonisation en nature, grains et animaux sur pied, les amendes de guerre facilitèrent le ravitaillement des colonnes.les populations participèrent par ce biais à l’autofinancement de la répression.
2. LES CAUSES ECONOMIQUES
Il n’existait pas de rôle d’impôt au début de la colonisation, les résidents prélevaient grains et animaux en fonction des besoins des troupes d’occupation. Mais l’expansion territoriale du domaine colonial français à la fin du XIXième siècle, accrut fortement les dépenses de fonctionnement des colonies, nécessitant une organisation fiscale plus structurée.par une loi du 13 avril 1900,le parlement établit le principe selon lequel : «toutes les dépenses civiles, y compris celle relative à la gendarmerie, serait à la charge des budgets coloniaux ».pour ce faire, les territoires firent appel au financement obligatoire par les populations, à travers des recettes divers.
Parmi les recettes des budgets, les contributions directes et principalement l’impôt personnel intervenant pour une part importante qui alla croissant. Conformément aux arrêtés des 3 juillet et 14 novembre 1903, tous les indigènes des deux territoires militaires étaient soumis aux paiements annuel d’un impôt personnel ou impôt de capitation dont le taux est fixé en 1904 de 0,50 à 4,50f varia dans le temps et d’une région à l’autre.
3. LES CAUSES SOCIALES
Comme les amendes de guerre, l’impôt de capitation, les prestations ou corvées accompagnèrent la colonisation dans sa phase d’installation et participèrent par la suite à la croissance de ses structures. Fondées sur le principe du travail gratuit ou peu rémunéré dû par les indigènes à l’administration, les prestations entaient effectuées par voie de réquisition et couvraient des domaines variés : travaux de construction et maintenance des travaux administratifs, ouverture et entretien des routes, partage du ravitaillement et du courrier, ainsi que tous les travaux nécessaires au développement des infrastructures coloniales.
IV.LES FORMES DE RESISTANCES DES SOCIETES A POUVOIR CENTRALISE
L’infériorité technologique de la population voltaïque face aux armes à feu des colonnes françaises, les obligea à adopter des formes de résistances semblables d’une région à l’autre. Toutes pratiquèrent la « stratégie défensive de la dispersion ». Si l’on a pu noter des combats de front mossi aux forces de conquête ou de répression, les indigènes utilisèrent de préférence le harcèlement, des méthodes de guérilla qui permettaient à leur armement rudimentaire d’obtenir quelques succès. Très vite cependant la supériorité des armes coloniales imposa partout la trêve et les populations se retranchèrent dans des méthodes de luttes non violentes connues sous l’appellation de résistance passive. Nous tenterons ici une analyse des deux formes de résistances : la passive et l’active.
- 1. LA FORME ACTIVE
Cette première forme de résistance se manifesta lors de la prise de Ouagadougou.
En effet à l’approche de la capitale, selon le rapport de Voulet, il aurait dépêché auprès du Moogho Naaba un émissaire. Le souverain aurait refusé d’entendre cet ambassadeur, et l’aurait chassé après l’avoir fait molester. Lorsque l’envoyer est venu rendre compte, la colonne n’était plus qu’à 7 ou 8 Km de Wagadougou. De nombreux cavaliers mossis ont alors fait feu sur eux, tandis que des fantassins leur lançaient des flèches. Le combat s’est engagé et la colonne française traversa de vive force les nombreux villages qui les séparèrent de Wagadougou et de la demeure du Naaba.
A cinq du soir , toute résistance était anéantie et le pavillon français était hissé sur le Dionfoutou de Bokary qui s’est enfui avec les siens vers Bakata c'est-à-dire dans l’Est de Lallé.
- 2. LA FORME PASSIVE
La forme la plus élémentaire de la résistance pacifique était le refus d’obéissance aux ordres, se traduisant par le non paiement de l’impôt, le non présentation de porteurs et de prestataires, ou l’absence de volontaires pour guider les colonnes. Les rapports contiennent de nombreux exemples de ces actions couramment menées dans l’ensemble des pays étudiés. Une autre manifestation de la résistance passive fut le rejet par les populations des chefs nommés par l’administration marquant par là un grave défi à l’autorité du commandant. Nous avons rencontré ce fait au Yatenga lorsque l’administrateur de Ouahigouya se mêla des problèmes de successions pour écarter les «fils de Sagha » du pouvoir. Le refus de l’obéissance au chef imposé pouvait parfois dégénéré en action violente. Ainsi en 1900, les chefs installés par le capitaine Amman dans le KIRPISI (région située à l’Ouest de la piste Ouagadougou-Yako) furent chassés par les villageois. Quand elles ne chassèrent pas ces chefs importuns, les populations utilisèrent d’autres méthodes pour échapper à leur autorité, aux répressions et aux corvées. Parmi celles-ci, l’émigration vers les territoires français voisins ou vers les colonies anglaises de la Gold Coast et du Nigeria. Exemple des peulhs du Liptaako fuyant vers Sokoto.
Ils se pratiquaient chez les populations voltaïques une forme de résistance pacifique que méprisèrent les coloniaux pour son caractère irrationnel mais dont les indigènes n’attendaient pas moins d’efficacité. Il s’agit des sortilèges appelés maraboutage, ou de vœux prononcés sur les autels des ancêtres demandant leur protection contre le pouvoir des blancs, avec la promesse de leur résister pour toujours. Les marabouts et autres féticheurs de renom pratiquèrent à la demande des gens, un grand nombre de « sacrifices » pour « attacher » l’esprit des blancs en vue de s’attirer ses faveurs ou pour les chasser du pays. En 1900, le Naaba de Tibi, village situé à une trentaine de km de Boulsa, envoya aux résidents de Ouagadougou un colis macabre contenant le cadavre d’un enfant. Ce sortilège destiné à expulser les européens du Mossi fit parait-il une forte impression sur la population.
IV.LES CONSEQUENCES DE LA RESISTANCE
- 1. LES CONSEQUENCES POLITIQUES
A ce niveau les populations perdent leur indépendance. Elles se soumettent, en effet, à l’autorité de l’administration française .Elles paient de ce fait de fortes amendes de guerres. Tous les chefs de la résistance sont soit condamnés à la déportation, soit tués. Ce fut le cas du chef de Tokuna (Djakpangou).
- 2. LES CONSEQUENCES ECONOMIQUES
A ce niveau de lourdes amendes de guerres (or et cauris) ruinent les populations. Les opérations militaires et la mobilisation freinent la mise en valeur des terres, réduisent la production agricole, l’activité des artisans, ralentissent les échanges commerciaux entre les populations locales. Les échanges avec les traitants européens sont imposés.
- 3. LES CONSEQUENCES SOCIO-CULTURELLES
Sur ce plan, la défaite provoque une crise de confiance et un affaiblissement du pouvoir traditionnel (sorciers, féticheurs, chefs). Elle prépare la pénétration de religion monothéiste comme le christianisme et le syncrétique(le harrisme) dans les régions animistes.
CONCLUSION
La conquête française a rencontré une vive résistance dans les pays du Burkina. Les peuples du Burkina en particulier ceux à pouvoir centralisé (Ouagadougou, Yatenga, Gulmu, Tenkodogo, Liptaako) se sont battus avec courage pour sauvegarder leur liberté et leur intégrité territoriale. Mais leur courage et leur détermination n’ont pu empêcher l’occupation. Cependant ils ont laissé une véritable leçon de patriotisme à leurs descendants.
BIBLIOGRAPHIE
-JEANNE- MARIE KAMBOU –FERRAND ,peuples voltaïques et conquêtes coloniales(1885-1914)Burkina Faso, éd Acct /l’harmattan, collection racine du présent .
-LIVRE D’HISTOIRE CM1, INSTITUT PEDAGOGIQUE DU BURKINA.
Les rivalités entre les grandes puissances au Moyen Orient(2)
PLAN
Introduction
I-LES ENJEUX DU MOYEN-ORIENT
1-Enjeux stratégiques et culturels
2-Enjeux économiques
II-LES RIVALITES ENTRE LES GRANDES PUISSANCES
1-De la fin du XIXe siècle à la seconde Guerre mondiale
2-Depuis la Seconde Guerre mondiale
III-IMPACTS DES RIVALITES ENTRE LES GRANDES PUISSANCES AU MOYEN-ORIENT
1-Sur le plan socio-politique
2-Sur le plan économique
Conclusion
INTRODUCTION
Le Moyen-Orient qui a suscité des intérêts aux yeux des grandes puissances. Ces puissances sont entre autres la France, l’Angleterre, l’URSS, les Etats-Unis… Le Moyen-Orient est un vaste territoire qui regorge d’énormes potentialités. Et chacune des puissances va chercher à assoir son hégémonie sur les différents Etats de cette partie du monde; d’ou les rivalités entre les dites puissances. Notre travail s’articulera sur trois grandes parties. D’abord nous évoquerons les enjeux du Moyen-Orient, ensuite des rivalités entre les grandes puissances et enfin leurs impacts.
I-LES ENJEUX DU MOYEN ORIENT
- 1. Enjeux stratégiques et culturels
Le Moyen Orient occupe une position stratégique importante dans les relations internationales du fait de sa position stratégique. En effet, il correspond à la zone géographique comprise entre la rive orientale de la Mer méditerranéenne : le Bassin Levantin à l’Ouest, la ligne tracée par la frontière entre l’Iran d’une part, le Pakistan et l’Afghanistan d’autre part à l’Est ; la frontière Turko-Iranienne avec les pays du Caucase et celles turques avec la Bulgarie et la Grèce au Nord et les frontières respectivement terrestres de l’Egypte et maritime du Yémen et d’Oman au Sud. Le Moyen Orient empiète donc à la fois en Asie jusqu’en Iran et en Europe avec la partie européenne de la Turquie.
Le terme de Moyen Orient définit aussi une aire culturelle ; donc, il ne délimite pas de frontière précise. Généralement, on inclut les civilisations arabes, turque, perse et des minorités régionales telles que les Juifs et les Chypriotes. Les pays africains comme ceux du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Tunisie) ou d’autres comme le Soudan, la Mauritanie et ceux de la corne de l’Afrique (Somalie, Ethiopie, Erythrée et Djibouti) sont liés au Moyen Orient, du fait de leurs fortes associations culturelles, historiques et commerciales avec cette région. En plus il est le foyer des trois grandes religions monothéistes : l’islam, le christianisme et le judaïsme ; et abrite les lieux Saints. Cette partie du monde a des enjeux économiques.
- 2. Enjeux économiques
Au début du XXe siècle la découverte de quantité considérable du pétrole (plus de la moitié des réserves mondiales du pétrole se trouve dans le sous-sol du Moyen-Orient) a placé le Moyen Orient au cœur de la géopolitique mondiale du Pétrole et permit le développement des Emirats pétroliers (Emirats Arabes Unis, Qatar…). Si la production et l’exportation du pétrole constituent largement la première source de richesse du Moyen Orient, l’on ne doit pas occulter l’existence d’autres sources de richesses.
En effet, sur le plan économique, les activités commerciales et financières ont pris un essor important, grâce aux voies de navigation aisément contrôlable (Mer de Marmara en Turquie et canal de Suez en Egypte) et à l’importance des activités import-export de marchandises, notamment de matières premières, de pièces détachées et de produits manufacturés, en provenance d’Asie Orientale, d’Asie du Sud-est, d’Inde et du Moyen-Orient, et à destination de l’Union Européenne et de l’Amérique du Nord. C’est dans le souci de contrôler ces potentialités que regorge le Moyen Orient, qui entraine les rivalités entre les grandes puissances.
II-LES RIVALITES ENTRE LES GRANDES PUISSANCES AU MOYEN ORIENT
- 1. De la fin du XIXe siècle à la 2nde Guerre Mondiale
L’histoire du Moyen-Orient depuis la fin du XIXe siècle est largement marquée par l’influence des grandes puissances. Ainsi chaque puissance voulait garantir ses intérêts.
Pour les russes, il s’agit surtout d’avoir un accès à la mer navigable. Quant aux Anglais, leur préoccupation est de protéger la route des Indes, d’où leur intérêt particulier pour le Moyen-Orient, région intermédiaire entre la Méditerranée et l’Océan Indien.
Pour les Français, la défense des positions commerciales et culturelles passe par la protection des minorités chrétiennes du Moyen-Orient. Dans le cas de l’Autriche craignant une extension de l’aire d’influence russe dans les Balkans, se bat pour contrecarrer cette extension ; d’où leurs intérêts particuliers à la Serbie voisine. Il y a enfin les Allemands qui vont eux aussi s’intéresser à l’empire Ottoman.
Les autres puissances européennes s’inquiétaient aussi de cette expansion russe dans les Balkans et décident de barrer la voie à celle-ci. C’est ainsi que l’Angleterre dépêche une flotte à Istanbul pendant que l’Autriche déclare ouvertement la guerre à la Russie.
Dans cette circonstance, l’Allemagne propose de réunir à un congrès à Berlin toutes les parties en vue de réexaminer la question.
Par ailleurs la menace égyptienne dans le détroit (occupation de la Syrie et la Palestine) inquiète énormément la Russie. La France et l’Angleterre interviennent pour imposer un accord aux turcs et aux égyptiens au Traité de Külayya le 29 mars 1933. Par la suite, les Anglais prendront position contre l’Egypte, dont la progression au Proche Orient les inquiète, tandis que la France continue de la soutenir à la ligne. La première guerre mondiale et l’effondrement de l’Empire Ottoman compliquèrent la situation. En effet, par la « déclaration Balfour » du 02 novembre 1917, la Grande Bretagne s’engageait à favoriser l’installation d’un « Foyer National juif » en Palestine. Les choses étaient encore compliquées par la signature secrète d’un accord avec la France en janvier 1916, conduisant à un partage de l’empire Ottoman en zones d’influence (Accord Sykes-Picot). Il était prévu que la Syrie et le Liban soient placés sous la tutelle française alors que la Mésopotamie et la Palestine étaient sous tutelle britannique.
Dans les années 1920 et 1930, Français et Britanniques se disputent le contrôle de la région. Les seconds imposant finalement leur influence avant d’être conduits à s’en retirer au lendemain de la seconde guerre mondiale.
2-Depuis la seconde guerre mondiale
Le Moyen Orient a joué un rôle crucial dans les projets stratégiques à long terme de l’Angleterre comme de l’Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale. Pour l’Angleterre défendre ses positions au Moyen orient restait une question de vie ou de mort pour maintenir son empire colonial, car si elle perdait l’Egypte, l’Inde courait le risque de tomber entre les mains de l’Allemagne et du Japon. Juste avant la tentative d’invasion allemande en 1941, l’Angleterre avait même mobilisé 250 000 hommes pour la défense du canal de Suez.
Notons que l’un des objectifs à long terme de l’Allemagne en 1941 était qu’une fois la défaite russe consommée, l’Allemagne chasserait l’Angleterre du Moyen Orient et de l’Inde. Immédiatement après la défaite attendue de la Russie, l’armée allemande avait planifié une offensive générale, pour occuper l’Irak afin d’avoir accès au pétrole irakien et de menacer les positions britanniques au Moyen Orient et en Inde.
Après que les Anglais eurent défait les troupes italiennes en Libye en 1940-1941, l’Africa-Korps allemand, commandé par Rommel intervient en 1942 pour tenter de chasser l’armée britannique d’Egypte et de conquérir le canal de Suez.
L’entrée en guerre des U.S.A a changé la donne au Moyen Orient. Ainsi les U.S.A consolidaient leur position aux dépens de l’Angleterre qui devenait débitrice des Américains, alors que la France et l’Angleterre avaient été les principaux bénéficiaires de la chute de l’empire Ottoman après la 1ère guerre mondiale. Ces deux (02) pays se retrouvaient coiffer maintenant par les impérialismes américains et russe qui visaient tous deux à amoindrir l’influence coloniale française et britannique.
Le début de la guerre froide devait mettre le Moyen-Orient au centre des rivalités impérialistes. Ainsi la formation de l’Etat d’Israël le 15 mai 1948 ouvre un théâtre de guerre qui resta u cœur des confrontations Est-Ouest pendant des décennies (crise du canal de Suez de 1956 à 1957, la guerre du golfe 1990-1991).
III-IMPACTS DES RIVALITES ENTRE LES GRANDES PUISSANCES AU MOYEN ORIENT
- 1. Sur le plan socio-politique
Il est certain que les rivalités entre les grandes puissances au Moyen-Orient ont entrainé des bouleversements en profondeur. On assiste à la naissance des mouvements nationalistes. Ces derniers vont rejeter toutes les formes de tutelles coloniales que ce soit en Egypte qu’en Mésopotamie. C’est alors que la Syrie et le Liban vont se libérer de la tutelle française.
En outre, on assiste à la montée de l’islamisme politique. Celui-ci trouve son origine dans une lecture littérale et rigoriste des textes sacrés et devient un véritable projet politique et social avec l’Association des Pères Musulmans créée en Egypte en 1928. Toutefois, il n’émerge réellement que dans les années 1970, se manifestant de manière spectaculaire en 1979 avec la révolution en Iran qui chasse le Shah et porte au pouvoir les tenants d’un Islam radical. Se présentant comme une réponse à l’occidentalisation et au modernisme qui déstabilise les sociétés traditionnelles, l’Islamisme se diffuse dans les années 1970 et 1980 dans le Moyen Orient et dans le reste du monde musulman, grâce notamment au Djihad mené en Afghanistan contre l’occupation soviétique qui aboutit à la prise de pouvoir des talibans.
Développant une violente rhétorique anti-occidentale, les différents mouvements relevant de cette tendance sont perçus comme une menace par les régimes en place, notamment ceux qui sont proches des U.S.A.
Ces rivalités sont source de tensions ou d’instabilité permanente dans cette région. Egalement, elles ne sont pas sans conséquence sur le plan économique.
2- Sur le plan économique
Les mouvements nationalistes ont entrainé l’indépendance des pays au Moyen Orient. Ces derniers reprennent le contrôle de leurs ressources pétrolières. Ils se heurtent parfois aux Etats consommateurs qui n’hésitent pas à intervenir dans les Affaires intérieures quand leurs intérêts sont en cause. Plusieurs des Etats exportateurs de pétrole s’associent pour créer l’OPEP en 1960. Les pays du Moyen Orient largement majoritaire dans ce mouvement appuient la cause de l’ensemble des pays arabes.
Ils prennent conscience de leur poids économique dans le système économique mondial et apprennent à faire du pétrole une arme politique.
Au début des années 70, la demande du pétrole s’accroît, notamment en provenance des U.S.A. Ceux-ci préfèrent s’approvisionner à bas prix au Moyen Orient. Les pays exportateurs s’estimant exploités affirmèrent leur souveraineté sur leurs ressources pétrolières en tenant des discours radicaux. Les relations se durcissent au moment de la guerre de Kippour en octobre 1993. Par solidarité avec les Palestiniens, les pays arabes décident d’utiliser l’arme du pétrole et prennent des mesures suivantes : réduction du volume des exportations, embargo contre plusieurs Etats Occidentaux, dont les U.S.A. Ces mesures sèment la confusion dans le camp occidental. Les U.S.A, après avoir envisagé de se passer du pétrole de l’OPEP, prennent l’offensive et suscitent la création de l’Agence Internationale de l’Energie. Les pays européens, totalement dépendants, se divisent.
La France, historiquement liée à de nombreux pays arabes, fait jeu à part, souhaitant renforcer le rôle de l’ONU et repenser les dialogues Nord-Sud. Depuis la fin de la guerre froide, les tensions ne sont pas retombées. Elles prennent d’autres formes de nos jours et font apparaître de nouveaux acteurs.
CONCLUSION
Au terme de notre analyse, on peut retenir que le Moyen Orient regorge d’énormes potentialités. Au nombre de ces potentialités, nous pouvons évoquer une quantité importante de Pétrole. Non seulement il est au cœur des cultures les plus anciennes les plus développées, mais aussi, il occupe une position géostratégique dans le monde. Ces potentialités ne peuvent qu’attirer la convoitise des grandes puissances entrainant des rivalités entre elles. Ce sont ces rivalités qui sont entre autres à l’origine de la permanence des tensions dans la région. En proie à des tensions sociales croissantes, à une inégale répartition des richesses le Moyen Orient connait depuis la fin de la guerre froide de profondes recompositions géostratégiques entrainant une instabilité de l’équilibre politique. Ainsi dans le courant 2010-2011 s’est ouvert une série de révoltes sociales appelées <<Printemps arabe>> qui va changer la donne au Moyen Orient.
SOURCES
ü LLORCA E. 1995 Israël et le monde arabe, Paris ed. ellipses
ü BOUTIN C. 2009. Les grands discours du XXè siècle. Paris Flammarion
ü Google. Fr
ü Wikipédia