CLUB D\'HISTOIRE JOSEPH KI-ZERBO DE KOUDOUGOU

CLUB D\'HISTOIRE JOSEPH KI-ZERBO DE KOUDOUGOU

L'impact de la revolution sur l'alimentation

 

PLAN

INTRODUCTION

      I.            L’impact des révolutions sur l’alimentation

  1. La révolution agricole
  2. La révolution industrielle

 

   II.            Les bases de l’alimentation des européens au XIXe siècle  

  1. Les produits agricoles
  2. Les produits de l’élevage et de la pêche

 

  1. III.            Les conséquences de l’alimentation
  2. Conséquences positives
  3. Conséquences négatives

 

CONCLUSION

 

 

                         INTRODUCTION

Pendant le XVIIIème et XIXème siècle, l’Europe connait d’importants bouleversements .ces bouleversements touchent quasiment les domaines politiques, économiques, sociaux, etc.… A travers  comme étant la plus grande puissance du moment. C’est dans ce contexte de révolution que l’alimentation des européens au XIXème siècle retiendra notre attention. Dès lors ayant été la résultante de cette révolution certains points sont à souligner à savoir quels a été l’impact des révolutions sur l’alimentation des européens au XIXème? Quelles sont les bases de cette alimentation? Quelles sont les conséquences de cette alimentation? Ces questions constitueront l’ossature de notre travail.

 

                              I.            L’impact des révolutions sur l’alimentation

La révolution industrielle qui se diffuse en Europe au cours du XIXème siècle est caractérisée par le passage d’une économie traditionnelle dominée par l’agriculture à un nouveau type d’économie dominée par l’industrie .cette  révolution qu’elle soit industrielle, agricole a eu un impact sur l’alimentation au XIXème siècle en Europe. 

 

1)    Révolution agricole

Durant des siècles, l’agriculture de subsistance était en Europe le modèle dominant. Elle immobilisait plus des 3/4des habitants des campagnes et paralysait l’ensemble de la vie économique. A partir du milieu du XVIIIème siècle, des changements majeurs se produisent notamment avec le recul du blocage de la jachère avec l’extension de la culture de plantes fourragères et l’apparition des engrais chimiques, la disparition des pratiques collectives de culture permet l’essor de l’individualisme agraire. En France, la révolution de 1789a permis de cultiver la culture souhaitée sur son lopin de terre et a permis de le clôturer la modernisation des méthodes de culture avec l’application de la machine à vapeur au monde agricole ,l’apparition des premières batteuses et les premières moissonneuses. La révolution agricole a entrainée l’accroissement et la diversification de la production agricole permettant ainsi aux européens d’avoir une variété d’aliments. Aussi la naissance du salaria agricole a permis a certains ouvriers d’améliorer leurs alimentations.

C’est dans ce contexte de révolution agricole que l’agriculture de subsistance laisse la place à une agriculture capitaliste qui permet de contribuer à l’industrialisation.

 

2)    Révolution industriel

La révolution industrielle qui a commencé à se manifester en Angleterre aux environ de 1780 s’étend à toute l’Europe du nord-ouest dans la première moitié du XIXème siècle .Elle est caractérisée par l’utilisation d’énergies nouvelles associant le charbon et la machine à vapeur, mécanisation de la production et l’apparition d’une métallurgie moderne, une forte croissance économique et une nouvelle organisation du travail. A travers la machinisation et la révolution mécanique on voit l’apparition des industries agro alimentaires qui transforment les produits brutes en produits finis comme par exemple la transformation rapide du blé en farine. On a également les industries de fabrique de pâtés, de jus, de confiture, des boîtes de conserve.

 

                           II.            Les bases de l’alimentation des européens au XIXème siècle

                                                                                                                                                                  Au XIXème siècle, avec les révolutions en Europe il y’a eu amélioration de la production agricole déjà existante, l’apparition de nouveaux produits agricoles et l’importation de certains produits .De ces produits découleront de nouveaux menus. Les produits de l’élevage et de pêche faisaient aussi parti de l’alimentation des européens au XIXème siècle.

           

             1) Les produits agricoles

Au XIXème siècle, les produits agricoles peuvent être répertoriés comme suit : les cultures vivrières : le riz, maïs, blé, haricot….                                                             

  Les légumes : tomate, oignon, poireaux, oseille, épinard, artichaut, choux, navet, betteraves, salade (laitue, la frisée, la mâche, la croquante) haricot vert, pomme de terre, manioc…                                                                                            Les fruits : les fraises les figues la vigne, pomme…                                                             

En ce qui concerne l’alimentation au XIXème siècle nous pouvons dire qu’il y’a eu une grande amélioration, elle est devenu plus saine, plus diversifiée et varie en fonction des classes sociales. Notons que les populations pauvres ou encore la classe basse avaient  pour déjeuner un briquet (double tartine que les ouvriers emportent le matin à la fosse elle est faite d’une tranche de pain tartinée de beurre et l’autre tranche tartinée de fromage blanc) accompagnée de café qu’il sucre avec de la cassonade. Quant aux bourgeois, c’est de la brioche qu’ils mangent au réveil accompagné de chocolat. Pour la plupart des repas on retrouve un peu de soupe de légumes tel le potiron (poireaux, petit pois, pomme de terre, laitue), des potages aux carottes, potage à l’oseille, soupe de lard, la soupe la plus courante est celle du cochon. La pomme de terre était beaucoup utilisée. Les familles les plus pauvres se contentaient de soupe à la pomme de terre et de choux. On avait aussi le ragout batard (ragout sans viande avec des morceaux de lard et à base de légumes).le pain constituait la base de l’alimentation au XIXème siècle car elle accompagnait tout les plats. Le pain rassis servaient à faire du pain perdu.les paysans se nourrissaient de vermicelles, de galettes et de bouillie faites avec de la farine d’avoine. Au XIXème siècle le café le chocolat et le thé sont des boissons qu’on use et abuse. On a aussi des desserts comme les crêpes…

 

         2) Les produits de l’élevage et de la pêche

Au XIXème l’élevage et la pèche étaient diversifiée mais toute les classes sociales n’y avaient pas accès.la viande de porc constitue l’essentiel de l’alimentation carnée au XIXème siècle. On le mange sous forme de lard, de boudin…Tuer le cochon était un prétexte de fète.la  viande de veau était une viande de riche. Le gigot venait des moutons de pré salé de la baie de somme et du Marquenterre.  On   a aussi la viande de canard, de poulet. Toutes les familles élevaient des poules et leurs œufs était consommés frits ou servent à faire les desserts. Quant au lait trait des vaches, elle est présente à tout les repas comme boisson. Le lait est aussi transformer en beurre et en fromage blanc. Quant au poisson on les trouvait en abondance sur les cotes et dans les marais, on a les soles, les turbots, les maquereaux, les harengs…les harengs étaient mangés frais ou fumés. Les fruits de mer étaient les moules, les coques ou crevettes grises…nous verrons plus bas quel sera l’impact de ses produits agro sylvo pastorales.

 

                       III.            Les conséquences de l’alimentation des européens au XIXème siècle

 

L’alimentation européenne au XIXème siècle a eu des conséquences sur le plan sanitaire, démographique et artistique surtout avec les progrès scientifiques et techniques.

 

            1) Les conséquences positives

Avec l’amélioration de l’alimentation on a une hausse de l’espérance de vie, chute du taux de mortalité. L’alimentation a permis la création des grands restaurants, l’amélioration et l’invention de recettes telles que les ragouts batard, le pot au feu de bœuf, poule au pot, canard au navet etc.… Les pratiques alimentaires des européens au XIXème siècle ont été sources d’inspiration pour les artistes. Parmi ces artistes Jean Siméon Chardin a surtout consacré ses œuvres au gibier, aux fruits et a la préparation des aliments en cuisine.sa toile intitulée  « menu de gras et ustensiles de cuisine »en 1731 montre au milieu d’ustensiles culinaires ce qui pouvait figurer aux menus d’une de la haute société table.                                                                                                      Dans un esprit plus documentaire, photographes et peintres ce sont également très tôt intéressées aux pratiques alimentaires, ainsi Louis Adolphe Humbert de Molard dès 1852  avec un sujet tiré d’une scène de la vie rurale représentant l’écossage des haricots lors de la saison de leurs récoltes en avril, ou la peintre Suzanne Hurel qui a choisi de représenté le siècle suivant un petit métier de bouche typiquement parisien celui de la crémière.   

                                                    

           2) Les conséquences négatives

Les conséquences négatives sont surtout d’ordre sanitaire. En effet avec la consommation massive du porc qui est mauvaise pour la digestion, la graisse du porc et l’huile utilisée pour la sauce du haricot sont facteurs d’obésité et de surpoids. L’alimentation des pauvres est déséquilibrée et cela est sources de malnutrition et de sous-alimentation

 

 

                                   Conclusion

En définitive, l’essor démographique qui s’est amorcé au XVIIIe siècle et s’est prolongé au siècle suivant et le formidable développement des transports liés à la révolution industrielle entraine de profondes mutations dans la consommation alimentaire même si les habitudes demeurent souvent bien enracinées. Tandis que les famines périodiques disparaissent dans la plupart des pays européens dès le milieu du XIXe siècle, les populations continuaient à consommer en abondance des céréales, des pommes de terre et des légumes secs durant tout le XIXe siècle. Signalons cependant que ces mutations dans la consommation alimentaire due à la révolution industrielle n’ont pas été sans inconvénients comme l’introduction du système salarial qui emploie une main-d’œuvre abondante dans les industries au détriment des autres secteurs de travail. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie

ZOLA E.1885, Germinal, Paris Garnier Flammarion, 1968,502 pages

Sources sur internet

De CALONNE, La vie agricole sous l’ancien régime dans le nord de la France

Documents et Civilisation niveau 1, Pages 51

L’alimentation au XIXe siècle CM1-CM2, Bilingue Céret Picasso, 2005-2006, page 1

LEBLOND J-F, et Y, Vie et traditions populaires en Picardie

Wikipedia.org/wiki/ histoire de l’art culinaire    

 

 


24/09/2012
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Historiolographie européenne pendant la rennaissance

                                       PLAN DE L’EXPOSE 

           

                        INTRODUCTION

  1. I.                DEFINITION ET ORIGINE DE LA RENAISSANCE
    1. 1.  Définition

2. Origine

 

  1. II.           LES GRANDS DOMAINES DE LA RENAISSANCE
    1. 1.  Sur le plan politique
    2. 2.  Sur le plan religieux
    3. 3.  Sur le plan artistique

 

  1. III.      L’HISTORIOGRAPHIE EUROPEENNE PENDANT LA RENAISSANCE EUROPEENNE
    1. 1.  L’histoire à la période de la renaissance
    2. 2.  Le développement de l’esprit critique dans l’écriture de l’histoire

 

                      CONCLUSION

                          INTRODUCTION

L’historiographie se définie comme étant l’histoire de l’histoire, la manière d’écrire l’histoire. Mais à partir du XVe siècle, l’historiographie a pris une autre tournure à travers un vaste mouvement de mutation politique, religieux et culturelle: c’est la période de la Renaissance. Considérée comme une nouvelle idéologie du monde, elle est animée par une soif de connaitre et de comprendre par les hommes de son temps. On assiste alors à la naissance d’un esprit critique dans tous les domaines. A présent, il convient pour nous d’étudier la nouvelle vision qu’a connue l’historiographie européenne pendant la Renaissance. Ainsi, qu’est-ce que la Renaissance? Quels sont les grands domaines de la Renaissance? Comment se présente l’historiographie européenne pendant la Renaissance?  

 

I.  DEFINITION ET ORIGINE DE LA RENAISSANCE

1. Définition

           Le concept de Renaissance est difficile à définir. Selon Jean DELUMEAU, spécialiste de la Renaissance, le mot Renaissance nous est venu d’Italie et des Arts dès la fin du XIVe siècle.

       Le terme Renaissance a été utilisé pour la première fois par Jules MICHELET en 1855 dans son volume consacré au XVIe siècle: La Renaissance. Puis ce terme a été repris en 1860 par l’historien de l’art suisse Jacob BURCKARDT (1818-1897) dans son livre Culture de la Renaissance en Italie.

       Selon certains auteurs, cette période peut être plus ou moins longue: ainsi selon les auteurs, la Renaissance commence :

  • Ø Avec PETRARQUE (1303-1374).
  • Ø En 1415, avec la première implantation portugaise en Amérique du Nord.
  • Ø Dans les années 1450, avec l’invention de GUTEMBERG.
    • Ø EN 1453, chute de Constantinople : date retenue d’un point de vu académique français pour marquer la fin du Moyen-âge et le début de la Renaissance.
    • Ø En 1492 : prise de Grenade qui marque la fin de la Reconquista espagnole alors que Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille éliminent le dernier royaume musulman de la Péninsule espagnole, puis découverte de l’Amérique par Christophe COLOMB.

Et finit :

  • Ø Avec la mort de Charles QUINT(1558)
  • Ø Avec la mort d’Henri IV en 1610.
  • Ø Avec la mort de Shakespeare (1616).
  • Ø Avec la mort de Galilée en 1642.

 

2.   Origine

          La Renaissance est une période historique qui eut comme origine la Renaissance italienne. En effet, la Renaissance naquit à Florence grâce aux artistes qui pouvaient exprimer librement leurs arts : une pré-renaissance se produisit dans plusieurs villes italiennes dès les XIIIe et XIVe siècles, se propagea au XVe siècle dans la plus grande partie de l’Italie, en Espagne, dans certaines enclaves d’Europe du Nord et d’Allemagne sous la forme de ce qu’on appelle la Première Renaissance, puis gagna l’ensemble de l’Europe au XVIe siècle.

     Dans le courant du XVe et au XVIe siècle, ce mouvement permit à l’Europe de se lancer dans les expéditions d’envergure mondiale, connues sous le nom de Grandes Découvertes.  

 

  1. II.          LES GRANDS DOMAINES DE LA RENAISSANCE

1. Sur le plan politique

L’Europe politique de la Renaissance est marquée par deux mouvements souvent contradictoires, et parfois complémentaires. En premiers lieu, la formation de l’Etat moderne a commencé à la fin du Moyen-âge. Elle passe par l’efficacité administrative. La Renaissance se démarque des règlements suivants :

  • Le contrôle de l’ordre social
  • L’éveil du sentiment national
  • La constitution d’une armée permanente
  •  La maitrise des frontières intérieures ou extérieures
  • L’appropriation des territoires étrangers : elle prendra une forme

Inédite avec les grandes découvertes et l’exploitation des nouveaux mondes.

     Mais cette Europe des Etats, achevés ou en devenir, est déchirée par une série de guerres provoquées par des ambitions monarchiques, des dissensions religieuse, de velléités d’indépendance et aussi par la politique de l’expansion de l’Empire Ottoman.

      A l’aube de la Renaissance, l’Europe est très largement morcelée sur le plan politique. Elle commence à acquérir la physionomie dont elle conserva les traces jusqu’à l’époque de la Révolution française. Cette évolution se manifeste dans la création de trois Etats qui ont beaucoup influencé le système politique. Ce sont l’Italie, la France et l’Angleterre.

    En Italie, à partir du XIVe siècle, les villes-Etats percevaient leurs propres impôts, assuraient leur défense, et élaboraient leurs propres lois en matière de commerce. Certaines villes-Etats, comme Florence à certaines époques, étaient constituées en républiques gouvernées par un conseil élu. Les membres du conseil étaient choisis parmi les gens du commun et dans les classes supérieures. Ce type de gouvernement était fort semblable à ceux de la Grèce et de la Rome Antique.

    En théorie, le pouvoir des républiques était aux mains des citoyens. En réalité, les riches marchands, les nobles ou les ecclésiastiques étaient souvent détenteurs du pouvoir. Ainsi, à Florence au XIVe siècle, le véritable pouvoir était aux mains des dirigeants des grandes corporations, et pendant une longue période à partir de la première moitié du XVe siècle dans les mains de la famille Médicis dont les plus remarquables ont été Lorenzo de Medici(1449-1492) et Cosimo de Medici(1389-1464).

      En France ainsi qu’en Angleterre la population se répartissait en trois principaux groupes:

  • Les nobles qui généraient leurs terres et combattaient
  • Les paysans qui travaillent la terre
  • Les ecclésiastiques qui consacraient  leur vie à Dieu

     Dans les sociétés féodales, les paysans étaient pauvres et vivaient dans des conditions difficiles. Ils travaillent la terre et devaient payer un impôt en argent ou en nature à leurs seigneurs.

      Dans un certain sens, les habitants des villes étaient mieux confortables même si les villes étaient des lieux bruyants et insalubres. Parfois, les plus riches avaient la possibilité de se livrer à d’autres activités. Les habitants des villes voulaient jouer un rôle dans la gestion des affaires de leurs villes-Etats. Dans certaines villes, les représentants du peuple siégeaient au conseil et exerçaient un réel pouvoir.

2.  Sur le plan religieux

    C’est pendant la période de la Renaissance qu’il y a eu Schisme dans la religion chrétienne : le catholicisme et le protestantisme.

    En ce qui concerne le protestantisme, il y a eu des réformes en Europe (France et Allemagne) qui ont été à l’origine du protestantisme.

    En 1517, Martin LUTHER, un moine et professeur de théologie allemand s’élève contre le système des indulgences promises par le Pape à tous les croyants qui donnaient l’argent pour la Basilique Saint de Mayence. Par la suite, le conflit qui l’oppose à la papauté continue de grandir : il finit par rejeter le dogme et la hiérarchie de l’Eglise catholique. Il défend l’idée d’une religion individuelle et écrit le premier programme de la réforme : il est à l’origine du protestantisme. Il sera soutenu par les princes allemands contre le Pape et contre l’empereur Charles QUINT. C’est un nouveau schisme dans la religion chrétienne qui est désormais partagé entre les catholiques, orthodoxes et les protestants.

      Quant à Calvin, à partir de 1533 en France, développe un protestantisme plus radical, plus sévère en demandant à ses adeptes un mode de vie plus austère, plus rigoureux. Il écrit en latin Institution de la religion chrétienne(1539) et traduit lui-même son livre en français en 1541 : il veut que tous les croyants et pas seulement les professeurs en théologie, puissent se faire une idée par eux-mêmes des questions religieuses.

     Pour ce qui est du catholicisme, il y a eu la contre-réforme ou réforme catholique. En effet, le Pape Paul III (1534-1539) comprend toute la gravité de l’affaire et entreprend la réforme de l’Eglise. Pour cela, il convoque un concile. Après de longues discussions, le concile qui s’est réuni à Trente, petite ville du Tyrol condamne les doctrines de Luther et de Calvin, maintient les croyances traditionnelles, affirme le rôle particulier des Prêtres et la valeur des  bonnes actions. Les Papes trouvent des auxiliaires précieux dans les ordres monastiques qui se réforment en rétablissant l’observation sévère de leurs règles et dans un ordre nouveau.

 

3.     Sur le plan artistique

         La renaissance artistique est une composante de la Renaissance qui est une période de renouveau littéraire, artistique et scientifique qui se produit en Europe au XVIe siècle. Un des aspects essentiels de la Renaissance en tant que période est le renouvellement des thèmes et de l’art en Europe après le Moyen-âge. Donner des repères chronologiques précis pour ce mouvement artistique est difficile. Il est couramment admis que la Renaissance artistique commence en Italie au XIVe siècle puis se diffuse dans le reste du continent, à des rythmes et des degrés  différents selon la géographie. Elle est le résultat de l’arrivée massive de scientifiques, architectes, artistes et intellectuels en provenance de la cours du Sultan. Les troubles qui sévissent à Constantinople incitent au départ. La fine fleure de l’ancien empire byzantin qui égayait la cours du sultan va importer en Europe l’astronomie, les mathématiques mais aussi la poésie et les arts graphiques.

      Alors qu’au Moyen-âge la création artistique était essentiellement tournée vers la religion chrétienne, la Renaissance artistique utilise les thèmes humanistes (tolérance, liberté de penser, paix, éducation visant l’épanouissement de l’individu, etc.) et de la mythologie antique. Le renouvellement de réflexion philosophique fournit aux artistes de nouvelles idées : avec le néoplatonisme, l’homme est au centre de l’univers. Les peintres et les sculpteurs n’hésitent plus à représenter la beauté des corps humains dénudés. L’étude des corps, le renouveau de la philologie avec LORENZO VALLA, permettent aux architectes de s’affranchir du style gothique. Ils utilisent les enseignements de Pythagore et de Vitruve pour élaborer leur plan. La pensée se libère progressivement des contraintes religieuses et se tourne vers les aspirations au bonheur, à la paix et au progrès. Les écrivains et les philosophes s’intéressent désormais à tous les domaines de la connaissance. Ils recopient et traduisent les manuscrits et recherchent les textes nouveaux. Ces idées renouvelées se diffusent sur le continent européen grâce à l’imprimerie et aux voyages des humanistes. Les premières bibliothèques sont créées telles que la Bibliothèque Apostolique Vaticane.

 

 

  1. III.    L’HISTORIOGRAPHIE EUROPEENNE PENDANT LA RENAISSANCE EUROPEENNE
    1. 1.  L’histoire à la période de la renaissance

    L’histoire à la Renaissance est une histoire humaniste qui se révèle critique et annonce déjà l’historiographie contemporaine. Les figures de proue de cette histoire sont les italiens Leonard BRUNI et Laurent VALLA à Naples. On peut leur adjoindre le français Jean BODIN. Avec eux, l’histoire se laïcise, devient nationale et aborde surtout sans crainte les problèmes de la critique. Les historiens de la Renaissance insistent sur la  valeur des sources et l’autorité des témoins et remettent en cause les thèses traditionnelles. VALLA  fut le premier à attaquer des documents diplomatiques et déclarer fausse la fameuse donation de Constantin. Ce n’est pas un effet de hasard, les hommes de la Renaissance avaient le goût de l’histoire qui devait alimenter leurs préoccupations du moment. Les humanistes découvrent l’Antiquité. D’autres par les nécessités de controverses religieuses obligeaient à un retour aux textes : il fallait s’appuyer sur une argumentation historique basée sur les preuves (dûment critiquées). La Renaissance, c’est aussi l’époque de l’affirmation de l’Etat moderne et national, qui éprouve le besoin pour s’assurer de l’exactitude des faits.

    Toute cette atmosphère entraine entraîne la constitution au XVIe et surtout au XVIIe siècle d’archives d’Etat. La narration tient encore une place très importante dans l’écriture de l’histoire. Mais peu à peu, la critique prend place dans la méthode historique et est synonyme de jugement de véracité. 

 

  1. 2.   Le développement de l’esprit critique dans l’écriture de l’histoire

Un de pionnier de la critique st l’anglais John MARSHAM qui révèle dans son histoire monastique de l   ‘Angleterre que les textes anciens peuvent contenir des mensonges. Papebroch constitue de son côté, dans les acta  sanctorum un véritable corps de doctrine critique. Mais c’est Hermann CONRING qui formule la règle d’or de la critique. Il invite à comparer des actes suspects avec des actes non doutés émanés de la même autorité. Le bénédictin Jean MABILLON va s’inspirer de la méthode comparative de Conring, tout en rejetant l’idée de Marsham selon laquelle l’aspect ancien d’un document est cause de suspicion, pour mettre en place une  méthode de critique des sources. Il fait remarquer que les solécismes de la langue des chartes ne doivent pas faire douter de leur authenticité et qu’ils peuvent être mêmes, si la fausseté du document n’est pas prouvée, des preuves de son ancienneté et des témoins de sa date. Pour avoir étudié les chartes, il conclut qu’une charte est vraie ou fausse selon qu’elle est ou n’est pas conforme aux usages diplomatiques déterminés par l’étude des chartes certaines. Avec la critique, l’érudition s’organise grâce aux antiquaires. L’historien de l’Antiquité Tite Live inspire le plus des historiens de la Renaissance et de l’époque Modernes. Les moines bénédictins de la congrégation de Saint Maur, à Saint Germain des Prés, sont au premier rang de ce mouvement de la (naissance de l’érudition). Parmi eux, Jean MABILLON qui publie un traité intitulé Ré diplomatica ouvrage, fondateur de la paléographie et de la diplomatie, fut l’un des historiens les plus célèbres de son temps.     

 

                     CONCLUSION

     Tout compte fait, l’époque de la Renaissance fut une époque importante dans l’évolution de l’historiographie européenne.  L’écriture de l’histoire à cette époque contraste avec les écrits des historiens du Moyen-âge qui réduisaient l’histoire à une branche de la théologie. Libéré de cet état de fait, l’histoire à l’époque de la Renaissance solidement rattachée à l’humanisme, doctrine dominante de l’époque s’améliore par la collecte et l’organisation des sources ainsi que le développement de l’esprit critique. Cependant, l’histoire recelait des insuffisances que les historiens de la Renaissance tenteront de lever.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                           BIBLIOGRAPHIE

  • Ø CLAUDE Q, (dir), les fondements du Monde contemporain, Paris 1996, 300p
  • Ø CHARLES-OLIVIER C, Historiographie, PUF, QSJ ? 126p
  • Ø CHRISTIAN D, FRANCOIS D, PATRICK G, Historiographies : concepts et débats, 2 vol, Paris, Folio-histoire, Gallimard, Paris 2010
  • Ø FERNAND B, Ecrit sur l’histoire, Paris, Flammarion, 1969.
  • Ø FRANCOIS D, L’histoire, Paris, Armand Colin, 2000.
  • Ø MICHEL DE CERTEAU, L’écriture de l’histoire, Paris, Gallimard, 1975.
  • Ø PHILIPP P, Aborder l’histoire, Paris, Seuil, 2000.
  • PHILIPP P, Introduction à l’historiographie, Paris, Berlin, 2009.
  • Ø ROBERT L, Histoire et sociologie en France : de l’histoire-science à la sociologie durkheimienne, Paris, PUF, 1998.

 

  • Ø MAGLOIRE SOME, Cours d’Initiation au Travail Historique (ITH), Koudougou, 2009-2010.

 

                                  RECHERCHE SUR INTERNET

  • www.google.fr.

 


24/09/2012
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Historiolographie africaine: la question de l'Egypte

PLAN

 

              Introduction

          I.            La naissance de l’historiographie africaine

1-      la condition de naissance

2-      Les pionniers de l’historiographe africaine 

 

        II.            La question de l’Egypte dans l’historiographie africaine

1-      Les conceptions d’une Egypte non africaine

2-      Les conceptions d’une Egypte africaine

 

      III.            Les acquis et les défis de l’historiographie africaine

1-      Les acquis

2-      Les défis

              Conclusion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                     Introduction

Pendant longtemps, des mythes et des préjugés de toute sorte ont caché au monde l’histoire réelle de l’Afrique. Ses fils se voient alors coller l’étiquette de barbare et de retardés sociaux .Selon la conception européenne il n’ya d’histoire qu’à travers l’écriture, ce qui laisse entendre que l’Afrique ne pouvait pas  avoir d’histoire. Cette situation a été à l’origine de la naissance d’une élite intellectuelle africaine. Soucieuse d’une reconnaissance historique africaine, cette élite se lance dans l’étude de l’Egypte Pharaonique qui aboutit à une vérité historique c’est-à-dire la réhabilitation des valeurs de la culture  africaine. Elle se donne pour tache la description raisonnée des divers moments du savoir historique, conquis de façon progressive, étape par étape,  grâce aux labeurs des générations de connaissances. De ce fait, qu’en est-il de la naissance de l’historiographie africaine ? Que peut-on dire de l’Egypte dans l’historiographie africaine ? Quels sont les acquis et les défis de l’historiographie africaine                                                                                                                                     

  1. I.                    La naissance de l’historiographie africaine

                                                     1-les conditions de naissance

Trois facteurs ont contribué favorablement à la naissance de l’historiographie africaine.  En effet, sur le plan politique l’histoire africaine telle qu’elle est présentée dans le volume 1 de Histoire générale de l’Afrique publié sous la direction de Joseph KI-ZERBO est assurément le résultat du combat mené conjointement par les élites du continent, les leaders nationalistes, les Européens de la nouvelle Histoire et l’UNESCO. Pour l’élite intellectuelle africaine et les leaders nationalistes, il s’agissait de réhabilité la dignité de l’homme Noir, de décoloniser l’histoire de l’Afrique.

En plus, sur le plan social, nous pouvons que le statut du colonisé a évolué très vite après la Seconde Guerre mondiale. La conférence de Brazzaville en 1944 et la création de l’Union française en 1946 permettent aux colonisés d’être promus au rang de citoyens français et de jouir une certaine vague de liberté (abolition du travail forcé, liberté d’association, de presse,…). La montée des aspirations à la liberté se fait plus forte notamment chez les étudiants africains en Europe qui vont leurs efforts dans  un élan panafricain.

Sur le plan culturel, des combats ont été également menés. C’est ainsi que la Société Africaine de Culture est créée en 1947, au même moment que l’Ecole de la Nouvelle Histoire a Paris ou elle dispose de Présence Africaine comme maison d’édition.  Après les indépendances le combat se poursuit aussi bien en Afrique que dans le reste du monde. En Afrique la création d’universités dans de nombreux  pays permet la formation de jeunes historiens. En Europe, on assiste à la création dans les grandes universités des départements  d’histoire africaine et à l’octroie des bourses aux étudiants africains. Des faveurs sont accordés  aux chercheurs européens afin de leur permettre de se consacrer efficacement à leurs recherches en Afrique. 

 

                                                     2-Les pionniers de l’historiographie africaine

Des spécialistes de divers pays se sont penchés sur l’histoire africaine. Ils se sont efforcés de dégager les données historiques qui permettent de mieux suivre l’évolution des différents peuples africains dans leur spécificité socioculturelle :

  • Les spécialistes européens :

COQUERY-VIDROVITCH : réflexion comparée de l’historiographie africaine de langue française et anglaise.

Yves PERSAN : spécialiste de l’histoire de l’Afrique en particulier du monde mandé, a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire de l’Afrique.

Michel IZARD : spécialiste de l’histoire du bassin des volta et particulièrement des royaumes mossi.

CHRETIEN, Jean Pierre (dir) cahier d’études africaines

  •  : Les spécialistes africains

Théophile OBENGA : Origine commune de l’égyptien ancien du copte et langues  négro-africaines modernes d’ hier à demain

Aimé CESAIRE

HAMADOU  MAPATE DIAGNE

Ousmane SOCE Cheick ANTA DIOP: Parenté génétique de l’égyptien ancien et les langues négro-africaines 1977

Joseph KI ZERBO : Histoire générale de l’Afrique

ELIKIA  N’BOKOLO

Ibrahima BABA KAKE

 

  1. II.                  La question de l’EGYPTE

Il est admis par tous que l’EGYPTE, principalement le NIL entre le DELTA et la première cataracte (AXOUAN) a connu au quatrième millénaire avant notre ère,

Un développement multiforme qui fut a l’origine de la première civilisation historique du monde. Cependant, il se pose un pose un problème quant a son appartenance à l’Afrique.

 

  1. 1.      Les conceptions d’une Egypte non africaine

Très peu connue, l’Histoire de l’Afrique a été tenue pendent longtemps à l’écart de l’Histoire du monde .Le manque de connaissance a été accentué par l’image négative que le continent notamment sa partie au sud du Sahara a entretenu avec le mon méditerranéen. En effet à parcourir l’historiographie depuis l’antiquité, il y’a une constante qui se dégage : « L’Afrique est le souffre douleur de l’humanité ». Les récits bibliques  tendancieusement interprété font descendre  les noirs de  cham. Dans l’antiquité gréco-romaine tout une litanie de préjugés,  de mythes,  et de légende à travers certains récits d’auteurs anciens s’est bâti autour de l’image noire : un être abêti un sous homme.  Ses idées vont évoluer  jusqu’au  18e-19e siècle avec l’impérialisme européen. Des auteurs comme HEGEL vont jusqu’ affirmer que l’Afrique n’est pas une partie historique du monde. Elle n’a pas de mouvement de développement à montrer,  de mouvement historique en elle. Cependant,  l’Egypte est connue comme la première civilisation au monde. Ainsi les chercheurs pour qui l’Afrique n’a pas d’Histoire n’ont pas rattaché l’Egypte à l’Afrique.  Ils rattachèrent la civilisation et l’Histoire nord africaine à l’occident car selon eux, les ne peuvent être à l’origine d’une telle civilisation.                                                                                                                                     

Cependant cette conception n’a pas fait l’unanimité.                                                                                   

2. Les conceptions d’une Egypte africaine

Des chercheurs étrangers et africains ont effectué des recherches qui ont  permis de montrer que l’Egypte est une partie  de l’Afrique.  S’agissant de l’étude de l’Egypte ancienne et son appartenance à l’Univers  négro-africaine, Check ANTA DIOP écrit : « partant de l’idée que l’Egypte ancienne fait partie de l’Univers nègre, il fallait la vérifier dans tous les domaines possible : raciale ou anthropologique, linguistique,  sociologique, philosophique,  historique… si l’idée de départ est exacte l’étude de chacun de ces différent domaines doit conduire à la sphère correspondante de l’Univers nègre africain »l   

                         Avec l’étude du peuplement les chercheurs comme ELLIST SMITH, le savant français August MARLETTE ont prouvé avec des prélèvements sur des momies que les égyptiens étaient noirs. Cheick ANTA DIOP, lui-même a retravaillé sur certaines peaux de momies provenant de MARLETTE ET il est arrivé lui aussi au même résultat .Les nègres sont de l’Afrique et l’Egypte est en Afrique. Les nègres sont nés sous les tropiques de l’Afrique et ont habité assez tôt les plaines du Sahara pendent que dans le temps d’autres hommes venus des bords de le méditerranée abordèrent la vallée du Nil.IL formèrent probablement avec les Noirs des métisses, à l’origine de la race rouge de l’ancienne Egypte.                

                         Au niveau des arguments iconographiques, Champollion qui a étudié les bas reliefs du tombeau d’OUSERI 1er, énumère les races représentées et dit après avoir reconnu les égyptiens, frères de race des Ethiopiens (les Noirs).Cheick ANTA DIOP soutient que les représentations de DJOSER, NEFERTARI, RAMSES II sont des Noirs.

                         Pour ce qui concerne les arguments philosophiques, dans les textes anciens, qu’il soit Grecs ou Latin, les Egyptiens se percevaient comme des Noirs et les autres les décrivaient noirs. Dans la littérature  gréco-romaine, on relève que l’Egypte est perçu comme noir et berceau de toute sagesse ; comme en témoigne les écrits d’HERODOTE et ESEHYLE.                                                         

                         La population africaine actuelle a hérité de l’Egypte les langues et l’organisation socio politique ; on a conclu alors que les Noirs sont à l’origine de brillantes  civilisations.

 

  1. III.                LES AQUIS ET LES DEFIS DE LHISTORIOGRAPHIE AFRICAINE
  2. 1.      Les acquis

Avec la rédaction dune histoire générale de l’Afrique sous les auspices de l’UNESCO, l’historiographie africaine moderne connait  rapide progrès. Une comite scientifique internationale a été constituée pour l’élaboration de cette histoire générale de l’Afrique. Dans le cadre de cette activité, il a été recommande de reconsidérer l’Afrique de l’intérieur d’être attentif aux idées et aux civilisations, au longtemps des sociétés africaines, de faire connaitre les valeurs de la tradition orale, les multiples formes de l’art negre.

Ces principes de travail ont permis aux comites scientifique internationale de propose a l’UNESCO organisation de colloques, de rencontre entre spécialistes pour débattre de certains problèmes historiques africain.

Ce qui est capital pour l’historiographie africaine C’est  L’Unesco publie les communications et les débats de ses colloques et rencontres, constituant ainsi une documentation historique de grande valeur. Ces documents ont une grande importance sur le plan de la critique historique.

Nous ne pouvons passer sous silence de l’apport considérable de l’œuvre de CHEICH ANTA DIOP dans le domaine de l’histoire africaine. En effet, il a inaugure une démarche scientifique dans la recherche historique. Nous notons particulièrement l’introduction du temps historique dans l’étude des sociétés africaines, l’approche pluridisciplinaire avec l’usage des sciences auxiliaires.

En réalité, grâce aux nouvelles démarche historiques, la comparaison des langues négro-africaines et les de l’Egypte ancienne a permis d’établir l’apparente, chose qui n’est plus discutable avec  les faits linguistiques. La linguistique historique a été fonde par  THEOPHILE OBENGA qui est le suivant de CHEICK ANTA DIOP dans le but de la décolonisation de l’histoire africaine. Ainsi, ils ont pu combattre les idées africanistes euro centriques racistes.

 

  1. 2.      Les défis

Pour l’africaniste, l’Afrique noire tout contre fait un déchet matériel et moral. Cela ne doit pas être le cas pour les africains. La philosophie du néant propre a l’africaniste euro centrique est le plus grand danger aujourd’hui pour l’Afrique et les africains. La philosophie inspiratrice de la recherche africaine authentique doit être la source de la vie, la source du combat pour le triomphe de l’historiographie africaine. Les bases de cette historiographie étant posées, il faut consentir des efforts pour les pérenniser. Pour cela il faut ;

  • Une confiance en soi. En effet, on ne peut pas se développer, bâtir une Afrique nouvelle et contribuer a la construction de l’avenir de l’humanité en vivant psychologiquement et culturellement dans l’aliénation, la frustration, l’abandon, le compromis, la peur de soi et de l’autre, la recherche permanente de la tutelle intellectuelle africaniste. Pour se faire, l’Afrique doit œuvrer pour réhabilitation d’identité (mère de toutes les civilisations)
  • Faire des efforts, des travaux originaux pour essayer, non pas de décrire mais de comprendre l’esprit même de la civilisation pharaonique, des civilisations egyptonubienne. Il s’agit de la lecture de l’Egypte pharaonique, selon les paradigmes intrinsèques, interne approprier selon les culturels africains et selon les paradigmes gréco judaïque, indoeuropéenne, etc.…
  • Bâtir les antiquités classiques africaines a base d’égyptiens ancien et de meroitique, car l’Egypte pharaonique appartient à l’esprit africain. Il existe des humanités classiques chinoises, indienne, européenne (antiquité gréco-latine), arabo-musulmane. Il faut des humanités classique africaine bâti par les africains modernes, à partir de la lecture approfondie de leur patrimoine culturel ancestral. L’histoire de l’humanité est riche de tous les  héritages culturels, intellectuels, littéraires, scientifiques, spirituels, philosophiques de toute l’espèce  humaine. Il faut éviter l’empirisme, le fait pour le fait. L’étude du passe na de sens que si elle est  explicative, interprétative, signifiante. Elle a une fonction non seulement mémorielle ; ais bien plus une fonction culturelle. Aussi, elle na de valeur que si elle comporte un sens et se rapporte a la vie. Toutes les questions n’ont pas la même importance. Parfois un problème de moindre importance est grossi a cause de l’actualité, de l’aliénation culturelle qui est encore la notre. Il faut donc savoir être lucide et aller a l’essentiel.

 

 

 

CONCLUSION

En définitive, l’historiographie africaine a connu une grande évolution depuis les indépendances. Par mis les pionniers de cette historiographie, certains se sont intéressés a la question égyptienne et sont tous unanime que la civilisation égyptienne est negre.

Au regard des problèmes qui minent les sociétés africaines indépendantes, la solution serait de faire un retour aux ‘roots’, en allant de l’Egypte a Ife, au ZIMBABWE, a Djenne, a Tombouctou et ressurgir dans leur esprit des héros comme RAMSES, SOUNDJATA, OUEDRAOGO, CHAKA…

 

 

BIBLIOGRAPHIE

  • IBRAHIMA BABA KAKE : COMBATS POUR L’HISTOIRE A FRICAINE, PRESENCE AFRICAINE.
  • ZOSEPH  KI ZERBO : HISTOIRE GENERALE DE L’AFRIQUE.(DIR)
  • L’historien n°6 ORGANE D’EXPRESSION DU CLUB D’HISTOIRE DE L’UNIVERSITE DE OUAGUADOUGOU
  • GOOGLE.Fr
  • WIKIPEDIA

 


24/09/2012
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