La question palestinienne
INTRODUCTION
I-CONTEXTE DANS LEQUEL SE POSE LA QUESTION PALESTINIENNE
1-HISTORIQUE DE LA PALESTINE
2-L’ECHEC DU MANDAT BRITANIQUE
II-LA QUESTION PALESTINIENNE ET SON EVOLUTION
1-LE PROBLEME TERRITORIAL
2-LA QUESTION DES REFUSIES
3-LES PROBLEMES DE L’AUTORITE PALESTINIENNE ET LES MANŒUVRES DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
III-PERSPECTIVE DE RESOLUTION DU PROBLEME PALESTINIEN
1-LA RESPONSABILITE DES PEUPLES ET LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES
2-LA RECONNAISSANCE DES DROITS INALIENABLES DU PEUPLE PALESTINIEN
CONCLUSION
INTRODUCTION
La Palestine, une région historique, est située dans le Proche-Orient, un grand carrefour de trois continents à savoir l’Afrique, l’Europe et l’Asie. Cette région a toujours été convoitée par des grandes puissances impériales a cause de ses richesses. La Palestine est le nom donné depuis des millénaires à la région du Proche-Orient, limitée au nord par le Liban, au sud par la mer morte, à l’ouest par la méditerranée et à l’est par le désert de Syrie .Cette région fera l’objet de bouleversements considérables depuis la vision sioniste des Juifs jusqu’en 1948. Les difficultés vécus par le peuple nous amènent à parler de problème palestinien.
La question palestinienne peut se résumer par la formule suivante : « un peuple sans Etat ». En fait après la création de Israël et la première guerre israélo- arabe, l e peuple palestinien est privé de l’Etat prévu par le plan de partage de l’ONU adopté en novembre 1945. Dès l’ors les palestiniens vont se battre par tous les moyens pour obtenir une reconnaissance de leur droit à la Patrie.
La suite de se travail se résumera autour des questions suivantes : dans quel contexte se pose la question palestinienne? Comment à t’elle évolué ? Peut-on espérer enfin à une résolution du problème palestinien ?
I-CONTEXTE DANS LEQUEL SE POSE LA QUESTION PALESTINIENNE
1-HISTORIQUE DE LA PALESTINE
En l’an 2000 avant JESUS christ, existait déjà la PALESTINE. L’Etat hébraïque des descendants d’ABRAHAM. L’an 1035 avant JESUS christ l’empereur ADRIEN détruit le royaume, c’est début de la première diaspora juive qui durera XVIII siècles. Dès 638 après JESUS christ, la PALESTINE est occupé par les arabes (égyptiens, syriens). En 1517 c’est la colonisation turque jusqu’en 1917 (IV siècle de colonisation) puis la GRANDE BRETAGNE prend le relais. Durant toute cette période on assiste à des rapports de tolérance entre minorité juive resté en PALESTINE et les occupants arabes. Entre temps, les juifs de la diaspora sont persécutés ; dès lors apparait le retour d’un esprit nationaliste de la part d’un juif qui désire retrouver la terre de leur ancêtre : le sionisme
Le sionisme signifie le retour à Sion qui est une montagne sur laquelle est située JERUSALEM. Ce mouvement débute en 1881. A travers le monde, les juifs sont persécutés. Face à leur situation, Palestine devient le pays rêve, la terre promise du peuple juif. Selon les récits bibliques. Dès lors nait l’idée de retour à Sion d’où le sionisme dont le fondateur fut THEODORE Herzl «1804-1904 ». En 1897 au congrès de Bâle (suisse) Herzl envisage la création d’un Etat juif. On assiste au renforcement de cette idée à la suite des programmes en Russie. Dès la 1908, c’est le retour massif des juifs de la diaspora en Palestine alors intégrée à l’empire turc ottoman.
En 1914 environs 100000 juifs sont installés sur des terres achetées aux arabes. Ce retour massif fait naitre des inquiétudes chez les arabes. En 1917, la Palestine est occupée par laGRANDE BRETAGNE après avoir évincé les la Turquie pro-allemande pendant la première guerre mondiale. On avait ainsi partagé le moyen orient entre la France à qui étaient revenue la Syrie et le Liban.
Pendant que la Grande Bretagne occupait la Palestine et l’Egypte. Le 02 Novembre 1917, LORD Jones Arthur Balfour (1848-1930) homme politique britannique, d’origine juive et ministre des affaires étrangères de la Grande Bretagne promettent un foyer juif en Palestine.
La Grande Bretagne précipite l’action de Balfour car les juifs vont connaitre l’anti sémitisme développé sous les nazis avec extermination : La solution finale des juifs avec la mort de millions de juifs.
Après 1918, la Grande Bretagne confirme la déclaration de Balfour. Les juifs émigrent officiellement en Palestine. Ce mouvement suscite le mécontentement des arabes palestiniens et des pays voisins. Des affrontements ont lieu mais la Grande Bretagne s’avère incompétente à régler le problème.
2-L’ECHEC DU MANDAT BRITANIQUE
Dès 1945 des demandes avaient été formulés par les dirigeants juifs, soulignant leur volonté de fonder un Etat juif en Palestine avec la possibilité d’établir en Palestine cent mille refugiés juifs d’Europe. En effet, les organisations juives les plus extrémistes avaient déjà engagés la lutte contre les anglais. Le terrorisme sioniste reprit avec des sabotages mais aussi avec des attentats. Ainsi le 08 Aoute 1944, un commando du groupe Stern avait assassiné le haut commissaire anglais en Palestine Sir Harold Mac Michael. Jusqu'alors les organisations majoritaire du sionisme cherchaient la négociation mais cela paraissant impossible, en Octobre 1945, Ben Gourion demandait a Haganah, d’engagé a son tour la lutte armée. Avec elle le gros des forces paramilitaires juives entraient en lutte ouverte contre les Britanniques. Aussi, les arabes créent en Septembre 1944 un « comité arabe palestinien ».
Les Britanniques rejetèrent catégoriquement les demandes sioniste et, dans un premier temps, essayèrent de maitriser la situation en renforçant leur présence militaire en Palestine. Mais, Bevin, secrétaire de Foreign Office, décidait, sous la pression des américains, de mettre sur pied une commission Anglo-américaine chargé d’établir un nouveau statut pour la Palestine. Sur place l’épreuve de force avait commencé : la Haganah avait réalisé un front commun avec l’Irgoun et le groupe Stern. Les attentats se multiplièrent et les Anglais se trouvèrent totalement débordés. Ils tentèrent de riposter par une répression modérée, procédant à des arrestations dont celles des principaux dirigeants sionistes présentent en Palestine (Ben Gourions se trouvait alors en Europe) et surtout en tentant de bloquer l’immigration des juifs. De leur coté les pays arabes multipliaient les mises en gardes et demandaient l’application des principes contenus dans le « Livre Blanc » publié en 1938. Le fossé séparant les deux communautés semblaient maintenant infranchissable et l’idée d’une cohabitation possible dans le cadre d’un Etat, une utopie. Dans la première partie de l’année 1946, les incidents et les attentats se firent de plus en plus violent : le 22 juillet l’Irgoun réussissait à faire sauter le quartier général Britannique a Jérusalem, le King David Hôtel, faisant 91 morts et des dizaines de blessés. L’impasse était totale et le gouvernement Anglais tenta, une dernière fois, lors d’une table ronde à Londres en Septembre 1946, de faire aboutir le projet d’un Etat palestinien unitaire. Ce plan Bevin était mort né car, en Octobre 1946, le président Truman se prononçait pour la constitution d’un Etat juif.
Face à une situation incontrôlable, les britannique décidèrent de soumettre la question à l’assemblé général de l’ONU. Les organisations juives poursuivaient dans le même temps le transport vers la Palestine des immigrants juifs : de Juillet 1946 à Juillet 1947, la royale Navi arraisonna une vingtaine de bateaux. L’épisode le plus spectaculaire de cette épreuve de force fut l’Odyssée de l’« Exodus », dans l’été 1947. Parti de France avec à son bord 4500 émigrés juifs rescapés des camps de la mort, le bateaux fut arraisonné à son arrivé au port d’Haïfa et les immigrant juifs ramener de fore vers la France à bord de navires pénitentiaires Anglais. L’opinion internationale scandalisée se mobilisa alors que les juifs entraient en ébullition en Palestine. Aussi le gouvernement Français, soucieux de placer Londres devant ses responsabilités refusait à son tour d’accepter le débarquement ainsi imposé. Le gouvernement Anglais décida alors de renvoyer les passagers du navire en Allemagne et les juifs durent débarquer de force à Hambourg, dans un pays qu’il avait quitté après d’atroce souffrance. Tous ceci constituent une faute politique grave du gouvernement Britannique qui n’avait pas assez tenu compte de la sensibilité de l’opinion publique internationale.
C’est dans ce climat que fut publié le rapport de la commission des notions unies(Aout 1945)qui recommandait le partage de la Palestine en trois zones indépendantes , à savoir un Etat juif, un Etat Arabe et une zone placée sous la tutelle internationale et incluant les lieux saints. En effet en Mai 1947, l’assemblée générale des nations unies avait désigné une commission des onze membres, qui après s’être divisée sur la solution a préconisé, proposa finalement le plan de partition. Les pays arabes réagirent en vigueur et rejetèrent en bloc toutes les propositions de l’ONU, affirma le principe, a leurs yeux intangible, que la Palestine était un pays arabe et devait le rester. Cette intransigeance des nations arabes permis aux juifs d’adopter une position pragmatique, acceptant la proposition de l’organisation internationale et obtenant par la même, le soutien total des Etats unis qui avaient été la cheville ouvrière de cette proposition. Aussi le 29 Novembre1947 l’assemblé générale de l’ONU a adoptait le plan de partage. Le vote le plus spectaculaire fut celui de l’Union Soviétique don le représentant, Gromyko, appuya avec fougue la création d’un Etat Juif déclarant qu’il comprenait « les aspirations des Juifs d’établir leur propre Etat ». Pour les Soviétiques la lutte au Moyen- Orient devait être menée contre l’impérialisme britannique et ses agents Arabes, aussi il fallait soutenir le nouvel Etat qui pouvait constituer une plate-forme pour l’influence soviétique dans la région.
En Palestine la guerre ouverte avait déjà commencé. Les Britanniques ne cachaient plus leurs sympathies pro arabe et refusaient toute forme de coopération avec les commissions de l’ONU. Londres rejetait la Palestine de la zone sterling, gelait tous les avoirs palestiniens en Grande-Bretagne et sur place désorganisait tous les services publiques ajoutant ainsi le chao. Les Britanniques avaient clairement annoncé qu’ils quitteraient la Palestine le 15 Mai 1948, laissant ainsi les forces antagonistes face à face. Peu à peu, les forces anglaises évacuèrent leur position, occupées, selon le lieu, par les Juifs ou par les Arabes. Le principal enjeu était la prise de contrôle du littoral qui conditionnait l’arrivée des immigrants et la fourniture du matériel de guerre pour Israël
Les Juifs saisirent au vol l’occasion ainsi fournie par la création d’un vide juridique, du fait du départ des Anglais, et décidèrent de prendre tout le monde de vitesse pour mettre les grandes puissances devant le fait accompli. Aussi le 14 Mai 1948, les membres du conseil national juif proclamaient « l’établissement de l’Etat juif de Palestine qui se nommera Israël ».
II-LA QUESTION PALESTINIENNE ET SON EVOLUTION
Cinquante ans après le partage de la Palestine pour donner naissance à Israël, les populations palestiniennes attendent toujours la création d’un Etat palestinien
1-LE PROBLEME TERRITERIAL
C’est une commission adhoc qui propose en 1947 à l’assemblé générale de l’ONU qui la mandatée, le partage de la Palestine entre deux Etats. L’un juif et l’autre arabe. La population de la Palestine s’élève alors après de deux millions de personnes dont 30,8% de juives. Les palestiniens se voient proposer environ 40% de territoire. Jérusalem et les lieux saints sont placés sous contrôle internationale, le « corpus separatum ». alors que moins de 6% des terres appartiennent aux juifs. Le plan de partage accorde à l’Etat d’Israël près de 54% du territoire.
Le 17 Novembre 1947, Golda Mein rencontre secrètement Pemin de Transjordanie. En échange de la possibilité de s’approprier les territoires à louer aux palestiniens, celui-ci s’engage à interdire à ses armées de pénétrer l’Etat juif mais ne respecta pas cette accorde.
Cependant pour être approuvé, la décision de partage de la Palestine doit recueillir les deux tiers des suffrages. A la veille du vote les positions des Etats membres sont déjà quasiment connues : le plan de partage ne devrait pas être voté. Parmi les Etats qui ont fait connaitre leurs décisions de se prononcer contre, Haïti, Les Philippines, le Liberia et la Grèce sont considérés comme les plus faciles à « contourner ». Aussitôt les USA se jettent de tout leur poids dans la bataille favorisant ainsi à l’assemblé général de l’ONU de se prononcer en faveur du partage de la Palestine le 28 Octobre 1947. A l’issu de vote en note 33 voix pour (dont la France, les USA et l’Union Soviétique), 13 contre (dont essentiellement les pays arabes et musulmans) et 10 alistent (dont La Grande Bretagne).
Dans les frontières de ce qui doit être l’Etat juif vivront 4098 juifs, 4007 arabes et 90000 bédouins. Pour éviter que les Arabes ne soient majoritaire la proposition initiale de la commission de l’ONU a été modifié : « en rattachant Jaffa et Beersheba à l’Etat Arabe, l’Etat juif perdait 180000 Arabes, la majorité juive était assurée.
Malgré les protestations des palestiniens le plan de partage de la Palestine fut adopter sous le nom de Résolution 181 par l’assemblé général de l’ONU le 25 Novembre 1947. Le 11 mai 1948 Israël fut admise à l’ONU. L’admission d’Israël à l’ONU était injuste au regarde de sa proclamation illégale du faite même que la naissance de l’Etat arabe palestinien prévu par la résolution 181 était étouffé par la résolution 194 du 11 Décembre 1948 qui considérait le problème palestinien comme une simple question de refugier.
2- LA QUESTION DES REFUGIERS
Les guerres israélo-arabes s’accompagnèrent d’un exode des populations palestiniennes : de Décembre 1947 à Juillet 1949 quatre vagues successives conduisirent environ 700000 palestiniens sur les chemins de l’exil. La première vague se produisit dès Décembre 1947 lorsque fut connu le plan de partage de l’ONU : un peu partout les organisations terroristes juifs et les milites arabes s’affrontèrent créa un climat de violence qui amena les populations des zones de combat à partir. La seconde vague se produit lors de la proclamation de l’Etat d’Israël (Avril-Juin) ou on assiste à l’exode massif de quelques 300000 arabes palestiniens. La troisième vague fut lié à la violence des combats (Juillet-Octobre 1948) : les populations arabes s’enfuient vers le Liban, la Transjordanie et la Bande de Gaza. La défaite des forces égyptiennes et la déroute des troupes arabes de Galilée déclenchèrent la dernière vague. Par la suite l’armée israélienne accentua le mouvement voulant nettoyer certaines zones pour des raisons de sécurité.
Tout au long des années 1949 et 1950 des dizaines de villages sont vider de leurs populations et détruites, des milliers de Bédouin sont chassés de leur terre et poussés vers la Jordanie ou la Syrie. Il existe aujourd’hui 49 camps de refugier en Palestine occupée et autonome, au Liban, en Jordanie ou en Syrie. Environ 3,5million de palestiniens sont porteurs d’une carte de refugier délivrée par l’office des Nations Unies pour les refugies de Palestine. Une fois les refugies partis, les israéliens empêchèrent leur retour par la création de nouvelle loi : Paubaine était trop belle pour un Etat qui cherchait à caser des milliers d’immigrants. A partir de 1950 l’ONU demanda le retour ou l’indemnisation de ses refugies qui s’entassèrent dans des camps édifiés, des pays limitrophes arabes et furent pris en charge par une organisation humanitaire internationale, l’UNWRA (Office de secours et de travaux des Nations Unis pour les refugies).
Après les différents conflits israélo-arabes, les palestiniens prirent conscience qu’ils ne pouvaient tout attendre des régimes arabes, soucieux d’abord de leur intérêt. Pour ce faire dès 1967, au Koweït, Yasser Arafat mit sur pied un mouvement, le Fatah qui entendait s’inspirer de l’exemple de la lutte espérée par les algériens pour leur indépendance. Dans la même lancée en 1964, les dirigeants modérés de la ligue arabe décidèrent de constituer l’organisation de la libération de la Palestine (OLP). Après la guerre de six jours Arafat prend les commandes de l’OLP en s’appuyant sur sa propre organisation le Fatah qui était le mieux structuré. Dès lors l’OLP se présenta comme l’embryon du futur Etat palestinien avec le conseil national palestinien. Toutefois il faut souligner que l’OLP était une fédération des mouvements palestiniens, chacun étant représenté dans l’organisation. Ainsi outre le Fatah on y trouvait : le FPCP (Front Populaire pour la Libération de la Palestine) créé en 1967 par le docteur Habbache, en 1972 on assiste à la naissance d’une section plus radicale à savoir le FPLP commando spécial, s’en suit le FDLP (Front Démocratique de Libération de la Palestine) sous la direction de NAYEF HAWATMEH en 1969 … .Par la suite nous avons la SAIKA fondé en 1967 par Boas. Cet émiettement des forces de la résistance palestinienne toute liée de près ou de loin à un régime arabe est incontestablement une de ses grandes faiblesses. En effet, toute les structure formant l’OLP n’avait les mêmes ambitions, les unes luttant pour la cause palestinienne les autres pour leurs intérêts propres. Pourtant Yasser Arafat avec habileté et s’appuyant sur le soutien qu’il rencontra dans les territoires occupés su maintenu une unité basée souvent sur des compromis entre les factums. Après les différents conflits israélo-arabes, les palestiniens prirent conscience qu’ils ne pouvaient tout attendre des régimes arabes, soucieux d’abord de leur intérêt. Pour ce faire dès 1967, au Koweït, Yasser Arafat mit sur pied un mouvement, le Fatah qui entendait s’inspirer de l’exemple de la lutte espérée par les algériens pour leur indépendance. Dans la même lancée en 1964, les dirigeants modérés de la ligue arabe décidèrent de constituer l’organisation de la libération de la Palestine (OLP). Après la guerre de six jours Arafat prend les commandes de l’OLP en s’appuyant sur sa propre organisation le Fatah qui était le mieux structuré. Dès lors l’OLP se présenta comme l’embryon du futur Etat palestinien avec le conseil national palestinien. Toutefois il faut souligner que l’OLP était une fédération des mouvements palestiniens, chacun étant représenté dans l’organisation. Ainsi outre le Fatah on y trouvait : le FPCP (Front Populaire pour la Libération de la Palestine) créé en 1967 par le docteur Habbache, en 1972 on assiste à la naissance d’une section plus radicale à savoir le FPLP commando spécial, s’en suit le FDLP (Front Démocratique de Libération de la Palestine) sous la direction de NAYEF HAWATMEH en 1969 … .Par la suite nous avons la SAIKA fondé en 1967 par Boas. Cet émiettement des forces de résistance palestinienne toute liée de près ou de loin à un régime arabe est incontestablement une de ses grandes faiblesses. En effet, toute les structure formant l’OLP n’avait les mêmes ambitions, les unes luttant pour la cause palestinienne les autres pour leurs intérêts propres. Pourtant Yasser Arafat avec habileté et s’appuyant sur le soutien qu’il rencontra dans les territoires occupés su maintenu une unité basée souvent sur des compromis entre les factums. Son charisme auprès des populations Arabes sous domination israélienne, explique son rôle central dans le mouvement palestinien. C’est d’ailleurs pourquoi ces adversaires, les israéliens comme ses adversaires palestiniens tentèrent de le supprimer par des action spectaculaires : un Cole piégé fut désamorcé à temps en 1969, il échappa à une embuscade en 1971, en 1973 des commandos israéliens tentèrent en vain de le tué à begrouth ,en 1982 et 1983 par deux fois à begrouth puis tripoli, il évita un encerclement total ;en 1985 son quartier générale établis a Tunis fut totalement détruis par l’aviation israélienne, mais lui échappé à la mort. En fin en 1992,il sorti indemne d’un accident d’avion en plein désert libyen. Tout ceci à tissé autour de lui la légende du vieux qui à la « baraka » Après la mort de YASSER ARAFAT le 11novembre 2004, son successeur MOHAMOUD ABBAS relance le problème israélo-palestinien plus que jamais. Pour ce faire des efforts sont faits dans le sens de la paix mais une fois de plus, l’objectif des Américains et d’avoir des interlocuteurs acquis a leurs idées .La remise en cause de la victoire du HAMAS pourtant démocratiquement élu a entrainé une recrudescence de la violence. Occupation de la bande de gaza par les leadeurs de HAMAS met en évidence le profond désaccord entre les différentes factions palestiniennes. Les palestiniens risquent de compromettre les acquis sous la direction de ARAFAT, si un effort n’est pas fait dans le sens de l’union entre autorité palestinien (FATAH de MOHAMOUD ABBAS) et le HAMAS occupant la bande de gaza. Malgré les protestations des palestiniens ,le plan de partage de la Palestine fut adopté sous le nom de résolution 181 par l’assemblé générale de l’ONU le 29 novembre 1947.Le 11 mai 1949,Israël fut admis à l’ ONU, l’admission d’Israël a l’ONU étais injuste au regard de sa proclamation illégal et du fait même que la naissance de l’état arabe de Palestine prévu par la résolution 181 étais étouffé par la résolution 194 du11 décembre 1948 qui considérais le problème palestinien comme une simple question de refugié. En 1949_1950, l’ONU crée l’UNRWA (office de secours et de travaux des nations unis pour les réfugiées) chargé d’assisté les palestiniens dans les pays d’accueils en les fournissant une aide sanitaire ,alimentaire, social et éducative. Les grandes puissances et ONU avec UNRWA tentèrent ainsi de réduire le problème politique de la Palestine a un problème de refugié, à un problème humanitaire. A partir des années 1960, avec l’arrivée au sein de l’ONU de nombreux Etats nouvellement indépendants, les rapports de force évolue au niveau de l’assemblé général qui adopta une approche positive de la question palestinienne ainsi que de nombreuse résolutions pertinentes allant dans de le sens de la reconnaissance des droits nationaux et politiques inaliénables du peuple palestinien. Il faut cependant souligné avec force que le véto au conseil de sécurité de manière effective les résolutions adoptées par assemblée générale a propos de la question palestinienne profitant des nouveaux rapports de force au niveau mondial a la fin des années 1980 et au début des années 1990 les ETATS UNIS et Israël vont œuvré a faire sortir le règlement de la question palestinienne du cadre onusien, a fin de contourné les résolutions de l’assemblée général et d’imposé leurs conceptions des choses en rapports avec leurs intérêts au proche et au moyen orient. C’est dans ce cadre que seront signés les accords d’OSLO entre Israël et OLP avec le soutien des ETATS UNIS. De ces accords nous pouvons citer en outre : -Autorité palestinienne a pour compétence l’éducation et la culture, la santé, les affaires sociales la fiscalité direct et le tourisme et pour une part la police. Etats israéliens quant à lui, a la responsabilité de la défense contre les menaces extérieur, de même que la responsabilité de la sécurité global des israéliens. –Les annexes 3et 4 des accords prévoient une large coopération économique israélo-palestinienne. Les problèmes essentiels touchant aux droits inaliénables du peuple palestinien sont évacués par les accords d’OSLO et leurs solutions renvoyées à des négociations ultérieures. –Les accords D’OSLO : a l’issu de ces accords l’on constate que Israël est reconnus par OLP et les pays arabes tout en maintenant sa domination sur les territoires occupées. Israël tire ainsi profit sur tout les plans(politique diplomatique économique sociale et militaire) OLP est certes reconnus par Israël et le peuple palestinien cesse d’être considéré comme des refugiées arabes mais au prix des grandes concession politique (révision de la charte de OLP sans que les grandes questions liées aux droits inaliénables du peuple palestinien soient réglées).
Après les différents conflits israélo-arabes, les palestiniens prirent conscience qu’ils ne pouvaient tout attendre des régimes arabes, soucieux d’abord de leur intérêt. Pour ce faire dès 1967, au Koweït, Yasser Arafat mit sur pied un mouvement, le Fatah qui entendait s’inspirer de l’exemple de la lutte espérée par les algériens pour leur indépendance. Dans la même lancée en 1964, les dirigeants modérés de la ligue arabe décidèrent de constituer l’organisation de la libération de la Palestine (OLP). Après la guerre de six jours Arafat prend les commandes de l’OLP en s’appuyant sur sa propre organisation le Fatah qui était le mieux structuré. Dès lors l’OLP se présenta comme l’embryon du futur Etat palestinien avec le conseil national palestinien. Toutefois il faut souligner que l’OLP était une fédération des mouvements palestiniens, chacun étant représenté dans l’organisation. Ainsi outre le Fatah on y trouvait : le FPCP (Front Populaire pour la Libération de la Palestine) créé en 1967 par le docteur Habbache, en 1972 on assiste à la naissance d’une section plus radicale à savoir le FPLP commando spécial, s’en suit le FDLP (Front Démocratique de Libération de la Palestine) sous la direction de NAYEF HAWATMEH en 1969 … .Par la suite nous avons la SAIKA fondé en 1967 par Boas. Cet émiettement des forces de résistance palestinienne toute liée de près ou de loin à un régime arabe est incontestablement une de ses grandes faiblesses. En effet, toute les structure formant l’OLP n’avait les mêmes ambitions, les unes luttant pour la cause palestinienne les autres pour leurs intérêts propres. Pourtant Yasser Arafat avec habileté et s’appuyant sur le soutien qu’il rencontra dans les territoires occupés su maintenu une unité basée souvent sur des compromis entre les factums. Son charisme auprès des populations Arabes sous domination israélienne, explique son rôle central dans le mouvement palestinien. C’est d’ailleurs pourquoi ces adversaires, les israéliens comme ses adversaires palestiniens tentèrent de le supprimer par des action spectaculaires : un Cole piégé fut désamorcé à temps en 1969, il échappa à une embuscade en 1971, en 1973 des commandos israéliens tentèrent en vain de le tué à begrouth ,en 1982 et 1983 par deux fois à begrouth puis tripoli, il évita un encerclement total ;en 1985 son quartier générale établis a Tunis fut totalement détruis par l’aviation israélienne, mais lui échappé à la mort. En fin en 1992,il sorti indemne d’un accident d’avion en plein désert libyen. Tout ceci à tissé autour de lui la légende du vieux qui à la « baraka » Après la mort de YASSER ARAFAT le 11novembre 2004, son successeur MOHAMOUD ABBAS relance le problème israélo-palestinien plus que jamais. Pour ce faire des efforts sont faits dans le sens de la paix mais une fois de plus, l’objectif des Américains et d’avoir des interlocuteurs acquis a leurs idées .La remise en cause de la victoire du HAMAS pourtant démocratiquement élu a entrainé une recrudescence de la violence. Occupation de la bande de gaza par les leadeurs de HAMAS met en évidence le profond désaccord entre les différentes factions palestiniennes. Les palestiniens risquent de compromettre les acquis sous la direction de ARAFAT, si un effort n’est pas fait dans le sens de l’union entre autorité palestinien (FATAH de MOHAMOUD ABBAS) et le HAMAS occupant la bande de gaza. Malgré les protestations des palestiniens ,le plan de partage de la Palestine fut adopté sous le nom de résolution 181 par l’assemblé générale de l’ONU le 29 novembre 1947.Le 11 mai 1949,Israël fut admis à l’ ONU, l’admission d’Israël a l’ONU étais injuste au regard de sa proclamation illégal et du fait même que la naissance de l’état arabe de Palestine prévu par la résolution 181 étais étouffé par la résolution 194 du11 décembre 1948 qui considérais le problème palestinien comme une simple question de refugié. En 1949_1950, l’ONU crée l’UNRWA (office de secours et de travaux des nations unis pour les réfugiées) chargé d’assisté les palestiniens dans les pays d’accueils en les fournissant une aide sanitaire ,alimentaire, social et éducative. Les grandes puissances et ONU avec UNRWA tentèrent ainsi de réduire le problème politique de la Palestine a un problème de refugié, à un problème humanitaire. A partir des années 1960, avec l’arrivée au sein de l’ONU de nombreux Etats nouvellement indépendants, les rapports de force évolue au niveau de l’assemblé général qui adopta une approche positive de la question palestinienne ainsi que de nombreuse résolutions pertinentes allant dans de le sens de la reconnaissance des droits nationaux et politiques inaliénables du peuple palestinien. Il faut cependant souligné avec force que le véto au conseil de sécurité de manière effective les résolutions adoptées par assemblée générale a propos de la question palestinienne profitant des nouveaux rapports de force au niveau mondial a la fin des années 1980 et au début des années 1990 les ETATS UNIS et Israël vont œuvré a faire sortir le règlement de la question palestinienne du cadre onusien, a fin de contourné les résolutions de l’assemblée général et d’imposé leurs conceptions des choses en rapports avec leurs intérêts au proche et au moyen orient. C’est dans ce cadre que seront signés les accords d’OSLO entre Israël et OLP avec le soutien des ETATS UNIS. De ces accords nous pouvons citer en outre : -Autorité palestinienne a pour compétence l’éducation et la culture, la santé, les affaires sociales la fiscalité direct et le tourisme et pour une part la police. Etats israéliens quant à lui, a la responsabilité de la défense contre les menaces extérieur, de même que la responsabilité de la sécurité global des israéliens. –Les annexes 3et 4 des accords prévoient une large coopération économique israélo-palestinienne. Les problèmes essentiels touchant aux droits inaliénables du peuple palestinien sont évacués par les accords d’OSLO et leurs solutions renvoyées à des négociations ultérieures. –Les accords D’OSLO : a l’issu de ces accords l’on constate que Israël est reconnus par OLP et les pays arabes tout en maintenant sa domination sur les territoires occupées. Israël tire ainsi profit sur tout les plans(politique diplomatique économique sociale et militaire) OLP est certes reconnus par Israël et le peuple palestinien cesse d’être considéré comme des refugiées arabes mais au prix des grandes concession politique (révision de la charte de OLP sans que les grandes questions liées aux droits inaliénables du peuple palestinien soient réglées).
III-PERSPECTIVES DE RESOLUTION DU PROBLEME PALESTINIEN
1-LA RESPONSABILITE DES PEUPLES ET LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES
Israël et ses alliés font tout pour contourner l’ONU et ses résolution afin d’éviter de poser et de résoudre correctement la question palestinienne. Les peuples du monde, les institutions internationale, la communauté internationale, tous les hommes épis de justice et de paix doivent de se faite prendre de manière pleine et entière leur responsabilité. Pour ce faire ils doivent :
_ poser correctement la question palestinienne. En effet pendant de long année, la question de la Palestine a été considéré au niveau de l’ONU comme un problème de refugier ; ce fait écartait les perspectives d’une solution correcte du problème palestinien, ce qui n’est pas le cas de nos avec les acquis enregistrés au niveau de l’ONU.
_ Jusqu’ à nos jours les palestiniens sont victimes de la colonisation et de la discrimination de l’Etat Sioniste d’Israël. A ce titre la lutte du peuple palestinien doit être vue comme la lutte pour recouvrer son droit à l’auto détermination, à la liberté.
_ Les grandes puissances doivent renoncer à leur intérêt égoïste au Moyen Orient qui les amène à occulter les intérêts du peuple palestinien.
_I l faut un plus grand courage politique des Etats et Nations membre de l’ONU constamment defrés par l’Etat Sioniste.
_ Comprendre que la lutte contre le Sionisme d’une part et la lutte contre le néo-colonialisme, le racisme et l’apartheid d’autre part sont deux luttes qui se soutiennent et se complète.
2-LA RECONNAISSANCE DES DROITS INALLIENABLES DU PEUPLE PALESTINIEN
Tous les rapports rétablis par différente ONG de défense des droits humain par l’ONU et par d’autres organismes décrivent en détaille les politiques et les pratiques ci après suivies par l’Israël au cours de ces dernières années :
_ Expansion des implantations de colonies juives dans les territoires occupés ; pillages des ressources naturelles et humaines dans ces même territoires, installation d’un système coloniale d’apartheid ;
_ Expulsion et déportation des palestiniens des territoires occupés et dénies de leur droit d’y retourner.
_ Destruction et démolition de maison, d’ouvrages d’arts importants, arrachage d’arbres, en guise de châtiment collectif.
_ Mauvais traitement et torture infligée aux détenus et aux prisonniers politiques : massacre dans les camps des populations civiles (femmes, vieillards, enfants) ;
_ Assassinat ciblé des militants (es) et responsables palestiniens.
-Entrave aux libertés et pratique religieuse et atteinte au respect des droits et coutumes familiaux.
En égard à tous ces faits établis par des enquêtes sérieuses et objectives la juste solution de la question palestinienne implique que soit reconnu aux palestiniens le droit : à l’auto détermination ; à l’indépendance et à la souveraineté nationale ; à la réinsertion et au dédommagement de tous les refugiés et enfin à l’établissement de son propre Etat souverain indépendant en Palestine, ayant AC QUODS (Jérusalem) comme capitale.
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