CLUB D\'HISTOIRE JOSEPH KI-ZERBO DE KOUDOUGOU

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Les européennes au XVIIIème et XIXème siècles

PLAN

 

INTRODUCTION

 

  1. I.                  LA FEMME AU XVIIIème siècle
  2. Le poids des préjugés au XVIIIème siècle
  3. La révolution de 1789 : un espoir pour les femmes
  4. La révolution française : un bilan mitigé pour les femmes.

 

  1. II.               LA FEMME DE L’EMPIRE A LA DEUXIEME      REPUBLIQUE
  2. Institutionnalisation de l’infériorité de la femme.
  3. La restauration
  4. La révolution industrielle

 

  1. III.           LE COMBAT DES FEMMES SOUS LA TROISIEME REPUBLIQUE
  2. La femme symbole de la république
  3. Le mouvement féministe
  4. Les partisans de l’égalité politique.

 

CONCLUSION

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

            La femme a longtemps été marginalisée et n’avait presque pas de droits dans la société européenne. Mais au XVIIIème et XIXème siècle, ce continent a connu des mutations sur les plans politique, économique, social, etc. les femmes ont profité de ces grands bouleversements pour changer leurs situations dans la société. Cependant quelle était la situation des femmes en Europe au XVIIIème et XIXème siècle ? Pour mener à bien notre travail nous allons d’abord étudier la femme au XVIIIème siècle, ensuite la femme de l’empire à la Deuxième République sans toutefois oublier de faire cas de leur combat sous la troisième République.

 

  1. I.                  LA FEMME AU XVIIIème SIECLE.

 

  1. 1.     Le poids des préjugés au XVIIIème siècle

Avant tout, il est essentiel de rappeler que la société occidentale du XVIIIème siècle était chrétienne. Les mentalités sont forgées de croyances anciennes, sur les femmes notamment. Au XVIIIème siècle, même si la société chrétienne européenne avait quelque peu évolué depuis le Moyen-âge, il était des mythes qui perduraient. Ainsi en était-il du mythe de la femme créée non en même temps que l'homme, mais à partir de l'homme... Sur ce mythe reposait l'essentiel du comportement des hommes à l'égard des femmes : la femme devait tout à l'homme, elle lui était soumise... Sans oublier que la femme était le symbole du malheur du genre humain : en effet, n'est-ce pas, Eve qui, dans la mythologie judéo-chrétienne, incita Adam à manger le fruit interdit?

           Femme faible de par sa constitution, femme tentatrice, femme fatale, les femmes, depuis des temps très anciens, sont cause de nombreux malheurs. A la veille de la Révolution française, les mentalités n'ont pas beaucoup changé. En effet, Littérature, philosophie et médecine ont croisé leurs approches afin de " naturaliser " à l'extrême la féminité : " constitution délicate ", " tendresse excessive ", " raison limitée ", " nerfs fragiles "… L'accent était mis sur l'infériorité intellectuelle et physiologique de la femme. Diderot, dans son essai de 1772 Sur les Femmes, note que l'exaltation de la beauté féminine et la célébration du sentiment amoureux ne sont que l'envers de l'enfermement de la femme dans son infériorité physique.

Les femmes n’étaient pas considérées comme de vrais individus pour les hommes de 1789. Elles devaient se contenter d'une activité domestique, extérieure à la société civile, et étaient donc considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales que certaines désiraient. Cette identification de la femme à la communauté familiale dépouillait la femme de son individualité. La femme était le principe spirituel (l'âme) du foyer, l'homme en était le principe juridique. Le cantonnement de la femme à la sphère privée s'accentuait lorsque l'homme était reconnu dorénavant, avec la Révolution, comme un sujet autonome, participant directement à la souveraineté politique.

  1. 2.     La Révolution de 1789 : un espoir pour les femmes

Les militantes de 1789 étaient pour l'essentiel tricoteuses, marchandes de halles, pauvresses, révoltées contre la misère, l'insolence et les privilèges. Peu d'entre elles avaient conscience d'un combat pour les droits de leur sexe. Seules quelques marginales, vite persécutées, donnaient à leurs actes une dimension proprement féministe. Ainsi Les femmes attendaient beaucoup de la Révolution et exprimaient leurs revendications par le biais de pétitions, adresses et cahiers de doléances. Leurs revendications portaient sur des problèmes auxquelles elles étaient traditionnellement confrontées : absence d'instruction, mortalité en couches, droit d'exercer un métier, protection des travaux féminins (couturière, brodeuse…)

Les revendications touchant aux droits politiques étaient rares car rares étaient celles qui avaient conscience de leur importance. Les femmes de Provence protestaient en 1789 contre la composition des Etats Généraux dont elles étaient exclues. Les députés répondaient alors à ces revendications : n’étaient-ils pas, eux, les députés de tous et donc des femmes ? Par le biais d'un cahier de doléance, une madame B.B. du pays de Caux rétorque " Etant démontré avec raison qu'un noble ne pouvait représenter un roturier, […] les femmes ne pourraient donc être représentées que par des femmes "

En plus de revendications écrites, les femmes revendiquaient par l'action : le 5 octobre 1789 elles constituaient l'essentiel du cortège de Versailles et pénétraient dans le château.

  1. 3.     La Révolution : un bilan mitigé pour les femmes

La majeure partie des femmes qui œuvraient au sein de la Révolution n'avait pas le sentiment d'appartenir à une catégorie particulière. Mais les plus virulentes de ces femmes faisaient peur aux révolutionnaires de sexe masculin. Lorsque le 18 novembre 1793 Claire Lacombe pénétra au Conseil Général de la Commune de Paris à la tête d'une cohorte de femmes en bonnet rouge, le Procureur Général Chaumette leur en interdit l'accès par un discours misogyne. Par la suite, la Convention décréta l'interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes. Celles ci n'auraient bientôt même plus le droit d'assister aux réunions politiques. La Révolution n'avait donc nullement ouvert aux femmes le chemin de la citoyenneté. Pour les plus militantes, la Révolution était surtout une grande frustration, à la mesure des espoirs qu'elle avait suscités. Tant de suggestions, tant d'actes pour être finalement autant dominées qu'avant. Pourtant, les hommes ont découvert que les femmes avaient une place dans la cité. La Révolution avait été l'occasion d'une remise en cause des rapports entre les sexes, et des questions inédites ont été mises à l'ordre du jour, telles celle de la place des femmes dans la cité.

Mais découvrir que les femmes avaient une place dans la cité ne signifiait pas leur donner cette place. L'éventualité d'accorder un droit de vote aux femmes n'était pas même évoquée et le poids du discours naturaliste étaient extrêmement lourd. Par ailleurs, par le biais de diverses mesures (interdiction des clubs de femmes, puis interdiction faite aux femmes d'entrer dans les tribunes, puis de se grouper à plus de cinq dans la rue) prises par les révolutionnaires, les femmes se voyaient exclues des affaires de la cité.

 

 

Cependant, la Révolution a reconnu aux femmes une personnalité civile qui leur était jusque là refusée. Elles ont acquis une stature citoyenne : elles étaient devenues des êtres humains à part entière, capables de jouir de leurs droits. Avec la Déclaration de 1789, les femmes étaient libres de leurs opinions, de leurs choix et bénéficient de l'abolition de l'ordre, de la hiérarchie, de l'esclavage. La Constituante favorise l'émancipation civile des femmes en décrétant l'égalité des droits aux successions et en abolissant le privilège de masculinité. La Constitution de 1791 définissait de façon identique pour les hommes et les femmes l'accession à la majorité civile. Parallèlement, la Révolution délivrait les jeunes filles de la tutelle paternelle : celles ci étaient désormais libres de se marier ou non, et d'épouser qui elles voulaient. Les grandes lois de septembre 1792 sur l'état civil et le divorce traitaient à égalité les deux époux. La femme mariée est délivrée de la tutelle maritale. La loi disposait par ailleurs que le mariage se dissolvait par le divorce, soit par simple incompatibilité d'humeur, soit par consentement mutuel.

 

  1. II.               LA FEMME DE L’EMPIRE A LA DEUXIEME REPUBLIQUE

 

  1. 1.     Institutionnalisation de l’infériorité de la femme.

On ne pouvait guère espérer de Napoléon un progrès sur le terrain de l'égalité quand on sait que celui ci avait dit à la veuve de Condorcet : «  je n'apprécie pas les femmes qui se mêlent de politique ».

Le règne de Napoléon a été une parenthèse à la fois sanglante et glorieuse entre la Révolution et la Restauration dite bourgeoise. Il a laissé une œuvre qui lui avait survécu : le Code civil (1804), appelé en 1807 Code Napoléon. Globalement réactionnaire, ce code donnait aux femmes un statut discriminatoire et régit de façon inégalitaire les relations entre les sexes. Ainsi, à la question " qu'est ce que la femme ", la réponse apportée était claire : un être de second rang si elle n'était pas mariée, un être mineur et incapable si elle était mariée. Nuls droits politiques ou civils ne lui étaient accordés. Ce code institutionnalisait en droit l'infériorité de la femme. Cependant, l'égalité demeurait totale face à l'impôt et à la prison. Ainsi, les femmes n'avaient que des devoirs.

N.B. : Le XIXème siècle procéda à de minimes retouches avec, par exemple, une loi de 1880 permettant aux femmes d'ouvrir un livret de Caisse d’Epargne. Mais ce n'est qu'en 1910 que les femmes purent retirer leur argent sans autorisation de leur mari.
Il faut savoir que le statut des femmes sera révisé très lentement par le législateur et l'égalité civile complète ne sera instituée dans les textes qu'en 1985 !

  1. 2.     La restauration

La Restauration est marquée par une prodigieuse reprise en main du clergé. La religion, le trône, la nation, la famille étaient les valeurs dominantes de ce nouveau régime conservateur, attentif à la protection de ses intérêts et de l'ordre établi. Voter n’était plus un droit mais un devoir, comme le soulignait Thiers : " on est électeur pour l'utilité du pays ". Ainsi, pendant toute la première moitié du XIXème siècle, le loi électorale élargissait ou restreignait le nombre des électeurs en fonction des besoins.

Un autre débat se superposait à celui de l'ampleur du corps électoral : les élections devaient-elles être directes, chaque vote contribuant au choix de l'élu, ou indirectes, le vote de la base servant à sélectionner des grands électeurs choisissant ensuite des élus ? Dans un premier temps, le système indirect était dénoncé comme un artifice, une méthode mensongère. Benjamin Constant se faisait l'avocat de l'élection directe. Au sein de ce débat, le droit de vote féminin n’était quasiment jamais abordé.

Pourtant, des hommes continuaient de se battre pour l'émancipation civile des femmes, tels les saint-simoniens. Mort en 1825, le comte Saint Simon laissait derrière lui de généreux principes : la fin des antagonismes sociaux grâce à l'association universelle. Pour l'harmonie sociale, les Saint-simoniens prônaient l'égalité des sexes. Prosper Enfantin, zélé disciple de Saint Simon, disait ainsi : " c'est par l'affranchissement complet des femmes que sera signalée l'ère Saint Simonienne ". Pour libérer la femme, les Saint Simoniens procédaient à une critique virulente du mariage, songeant même à imposer le célibat à leurs membres.

  1. 3.     La révolution industrielle.

Après l'Angleterre, la France entre à son tour dans la Révolution industrielle et voyait naître une réalité nouvelle : le prolétariat. Le prolétaire était celui qui ne possédait aucune propriété. Il n'y avait point de patrie pour quiconque n'avait aucun lien qui l'attachait au sol qu'il habitait. Or selon l'Encyclopédie de Diderot, la citoyenneté c'est la propriété ; le prolétaire n'était pas citoyen puisqu'il n'était pas propriétaire.

A partir de 1848, un grand mouvement démocratique voyait le jour, et la revendication politique du suffrage universel était absorbée dans les revendications d'intégration sociale. Cette situation donna naissance au clivage qui traversa longuement et profondément le mouvement féministe entre celles qui entendaient participer avec les hommes au combat social et celles qui entendaient garder la spécificité de la revendication féministe.

La grande majorité des socialistes de l'époque rejetait le mouvement féministe. Proudhon, ardant avocat de l'égalité sociale et inventeur de l'adage " la propriété, c'est le vol ", consacra sa vie avec violence à la condition ouvrière, mais il a été également l'un des plus virulents détracteurs du féminisme. La condition ouvrière était, selon lui, menacée par l'apparition d'une main d'œuvre ouvrière féminine à bon marché : " L'humanité ne doit aux femmes aucune idée morale, politique, philosophique […]. L'homme invente, perfectionne, travaille, produit et nourrit la femme. Celle-ci n'a même pas inventé son fuseau et sa quenouille ".

 

  1. III.           LE COMBAT DES FEMMES SOUS LA TROISIEME REPUBLIQUE.

 

  1. 1.     La femme, symbole de la République.

L'Etat Républicain s'installait à la fin du XIXème siècle sans pour autant  reconnaître à la moitié de ses ressortissants le statut de citoyen. Pourtant, la République prit pour symbole une femme : Marianne. Durant cette troisième République La " mariannolâtrie" permit aux femmes de bénéficier de quelques avancées civiles, notamment dans les domaines de l'instruction, du droit du travail et de l'accès aux professions, même si en terme juridique, le Code Napoléon pesait de tout son poids contre l'émancipation juridique des femmes. Politiquement, le mouvement féministe stagnait du fait que le mouvement féministe n'accordait pas la priorité aux droits politiques.

Marianne provient de la contraction de Marie et Anne, deux prénoms très répandus au XVIIIe siècle en France, et portés par plusieurs reines, dont Marie de Médicis, Anne d’Autriche, Marie-Antoinette. Il était, à la fin du XVIIIe siècle, très répandu dans les milieux populaires, notamment à la campagne, ou encore dans le personnel domestique des maisons bourgeoises. Son utilisation comme symbole de la République a été attribuée à une chanson révolutionnaire du pays albigeois, la Garisou de Marianno (en français, la Guérison de Marianne), composée par le cordonnier-poète Guillaume Lavabre. La chanson, racontant les avatars du nouveau  régime, fut vraisemblablement écrite en octobre 1792, une dizaine de jours seulement après la fondation de la République. Il s’agit de la première occurrence du prénom Marianne en tant que symbole de la République. Marianne y représentait la devise française.

  1. 2.     Le mouvement féministe

Face aux grands problèmes sociaux de leur époque, les femmes prenaient position : la reforme pénitentiaire et le sort des prisonnières, l’éducation populaire et ses corollaires, à savoir la petite enfance et l’instruction primaire et, enfin, les ouvrières et leurs associations. Ce qu’il convenait d’interroger, c’était leur manière d’aborder les causes qu’elles adoptaient et la signification tant historique que sociologique qu’elles leur accordaient. Créaient-elles l’histoire ou, au contraire, s’intégraient-elles dans un mouvement préexistant ?

Bien que théoriquement impuissantes, les femmes faisaient preuve d’imagination et de créativité dans les causes qu’elles défendaient dès 1830. Femme du peuple ou grandes dames, cultivées ou ignorantes, elles décidaient de prendre leur destin entre leurs mains. Le  mouvement saint-simonien, grâce à la place et à l’attention qu’il leur accordait, étaient le tremplin qui permettait à beaucoup de femmes de prendre leur envol : Eugénie Niboyet, Jeanne Deroin, Pauline Roland avaient toutes participé au saint-simonisme et atteignirent l’apogée de leur vie pendant la seconde République, de 1848 à 1852, avant de subir le revers final, l’échec de l’association universelle, but de leurs efforts. Pour y parvenir, il leur a fallu franchir de nombreuses étapes : la participation à des mouvements créé par des hommes auxquels les femmes c’étaient raccrochées des l’espoir - vain - d’améliorer leur sort et de voir reconnaitre leurs droits, la création de leurs propres associations et l’affrontement avec le pouvoir politique qui les renvoie à leur place, le foyer domestique.

C’est pourquoi d’autres femmes, plus timorées mais aussi plus avisées, entraient dans l’action sans quitter leur foyer. Généralement grandes bourgeoises ou aristocrates, elles participaient au mouvement associatif de l’époque mais sans le générer. Leurs associations ne faisaient jamais que reproduire le mouvement masculin dans ses structures, ses thèmes et sa finalité.

 

 

 

  1. 3.     Les partisans de l’égalité

 

Les partisans de l'égalité politique n’étaient pas nombreux pendant la Révolution. Leur but était de passer de la nature à la société pour comprendre la femme et dénoncer comme de simples préjugés les descriptions traditionnelles de l'être féminin.

Poulain de la Barre
Dès le XVIIème siècle, François Poulain de la Barre a écrit dans De l'égalité des deux sexes : "Nous sommes remplis de préjugés. […] De tous les préjugés, on n'en a point remarqué de plus propre que celui qu'on a communément sur l'inégalité des deux sexes."

Le marquis de Condorcet
Avec Antoine Caritat, marquis de Condorcet, le mouvement féministe trouvait dès 1787 son avocat le plus convaincant mais aussi le plus décevant. Celui-ci proclama : "Je crois que la loi ne devrait exclure les femmes d'aucune place. […] Songez qu'il s'agit des droits de la moitié du genre humain". Condorcet épousa avec ardeur la cause de tous les opprimés (esclaves, juifs, protestants…) et notamment la cause des femmes. C'est que le marquis de Condorcet était fils unique et orphelin de père, et a été élevé et couvé par une mère aimante et exclusive. En 1789, il trouvait une spécialité dans l'éducation dont il sera à la Convention l'avocat visionnaire. Il dit ainsi : " Ce n'est pas la nature, c'est l'éducation, c'est l'existence sociale qui cause cette différence [...] il est donc injuste d'alléguer, pour continuer de refuser aux femmes la jouissance de leurs droits naturels, des motifs qui n'ont une sorte de réalité que parce qu'elles ne jouissent pas de ces droits ".

L'inégalité apparente des femmes se fondait donc selon lui sur le manque d'instruction dont elles étaient victimes. Condorcet ouvra ainsi la voie aux féministes du XIXème qui centreraient leur lutte sur l'accession des filles à l'instruction. Parallèlement à son combat pour l'instruction des femmes, Condorcet mettait l'accent sur leurs droits politiques. Les femmes devraient voter car aucune caractéristique naturelle ne pouvait constituer une contre indication. Tous les féministes de la période révolutionnaire développèrent le même argument.

 

CONCLUSION

 

En guise de conclusion, il apparait que les femmes ont longtemps été confrontées à des préjugés qui leur privaient de plusieurs droits en Europe. Face à ces préjugés, elles ont mené des combats avec l’avènement de la Révolution française de 1789, en vue d’avoir les mêmes doits que les hommes. Cela les a conduits à militer dans des associations féministes qui prônaient l’égalité entre les deux sexes. Ces combats et revendications les ont permis d’acquérir un statut et certains droits. Ce travail nous a permis de voir le parcours et le combat des femmes pour accéder à la liberté et à leur émancipation politique. En outre beaucoup reste encore à faire pour les femmes en général et en particulier pour celle du continent africain.

 

BIBLIOGRAPHIE

 

-LEJEUNE-RESNICK Evelyne, 1991, Femmes et Associations (1830-1880), Paris, Publisud,   262p.

-MORIN-ROTUREAU Evelyne (dir), 2003, 1789-1799 : Combats de femmes. La Révolution exclut les citoyennes, Autrement, n°96

-ROSA Annette, 1989, Citoyennes : les femmes et la Révolution française, Paris, Messidon, 250p.

-THEBAUD Françoise (sd), Ecrire l’histoire des femmes, Lyon, LUFM

www.google.com: condition féminine.

 

                                                                                               

 

 

 

 

 



24/09/2012
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